L.A.S. à Monsieur (Paul) Merruau » (s.l.) 19 juin 1877, 10 p. ½ in-8°. à son chiffre.
Il évoque la position du quotidien l'Ordre «... L'Ordre beaucoup trop ministériel au début de la crise est redevenu maintenant ce qu'il devait être en se tenant vis à vis du gouvernement dans une extrême réserve... »
Il poursuit en analysant la situation politique française «... Le maréchal président de la République se trouve dans la singulière nécessité d'avoir à faire appel aux ennemis de la République pour le maintien de ses pouvoirs... Les pouvoirs du Mal ne font que reculer la crise qui doit forcément accompagner la (mutation) de la question gouvernementale mais loin de la conjurer il en augmente le péril... Aujourd'hui l'épreuve a été interrompue et pour d'autres que pour nous, la crise a éclaté, évitons qu'elle avorte et gardons nous de reprendre un chemin déjà parcouru et qui ne peut mener qu'à une nouvelle crise ou a une surprise orléaniste...» il conclut sa lettre en demandant l'identité des contributeurs pour les féliciter et revient sur ce que L'Ordre doit ou ne doit pas publier «...
J'ai remarqué dans le n° de janvier quelques expressions regrettables. On comparait le discours de M. B.
à un bêlement. On ajoutait que Mr Gambetta avait des théories subversives. Ses images ne sont ni convenables ni heureuses... L'Ordre ne doit parler en bien ou en mal des personnes qu'avec une extrême réserve ».
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.