Eugène SUE (1804-1857). 2 L.A.S. ; 1 page in-8 chaque.
Château de Saint-Brice par Montmorency [décembre 1833, à Paul LACROIX], au sujet de sa contribution au keepsake L’Amulette : « Ne me maudissez pas cher et excellent et peu vénérable vieillard. Je pense à vous, et mieux je m’en occupe et beaucoup. Si tous ces jours cy n’avaient été si tristes, si sombres, et partant ne m’avaient rendu prodigieusement maussade et incapable, vous auriez déjà votre conte [Le Ponton]. Il est fait d’ailleurs, je n’ai plus qu’à le revoir. Et mieux, je vous enverrai celui que je destine à Canel, et des deux vous choisirez celui qui vous conviendra le mieux »… Il a relu Les Deux Fous : « Oh que c’est beau, qu’il y a d’âme, de sentiment profond et vrai, et puis Caillette est un admirable type qui restera toujours neuf, lui, incopiable, et l’on pense qu’après cela Victor Hugo fait des Triboulets... c’est à faire lever le cœur »… [Janvier 1838, à Alphonse KARR], qui doit donner dans le Figaro un article sur Latréaumont, qu’il recommande à son indulgence. « C’est au fond d’une des atroces chambres de la maison d’arrêt de la garde nationale, que je vous écris ce mot, encore une sympathie, moins bien insipide n’est-il pas vrai ? »…
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