Étienne GEOFFROY SAINT-HILAIRE (1772-1844). L.A.S., 28 décembre [1836], à Charles DIDIER ; 1 page in-4, adresse.
Au sujet d’une visite du Jardin des Plantes de George Sand avec son amant du moment Charles Didier, alors que l’orang-outang Jack est mourant [la visite aura lieu le 30 décembre, et Jack mourra le 3 janvier].
« Point de billet, pour l’orang-outang. Ce serait crime à moi et que mes confrères (un peu médisans) exageraient, si je laissais la curiosité troubler les derniers momens d’un moribond. Moribond, il est présentement ; demain, il ne sera peut-être pas encore cadavre. À demain la visite si cela vous convient : et je suis à vos ordres et, avec une vraie satisfaction, à ceux de l’aimable dame. […] j’ai le puissant pouvoir d’un porte-clef […] et la bête apparoîtra devant les miracles de l’esprit de l’époque »… Il écrit avec jubilation un texte en « frontispice à une nouvelle édition de Buffon. On me l’a acheté et payé même. Quel magnifique champ pour faire de la philosophie naturelle ? A moi de dire ce que je voudrois. Je m’aviserai de dire, à droit ou A TORT, ce que c’est que la NATURE »…
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