? CONSOLE DESSERTE DE LA FIN DE L'ÉPOQUE LOUIS... Lot 166

? CONSOLE DESSERTE DE LA FIN DE L'ÉPOQUE LOUIS XVI ESTAMPILLE D'ADAM WEISWEILER, FIN DU XVIIIe SIÈCLE En placage de loupe d'if et amarante, ornementation de bronze ciselé et doré, les plateaux de marbre brocatelle d'Espagne, la ceinture ouvrant par trois tiroirs, les montants fuselés et cannelés réunis par un plateau d'entretoise, les pieds fuselés, estampillée A.WEISWEILER et JME à l'arrière du montant arrière gauche H.: 103 cm. (40½ in.); L.: 140 cm. (55 in.); P.: 55 cm. (21½ in.) US$56,000-90,000 £45,000-71,000 Né à Neuwied-sur-le-Rhin en 1744, Adam Weisweiler reçoit la maîtrise en 1778, peu de temps après son arrivée à Paris où il s'installe rue du Faubourg-Saint-Antoine. Appartenant au trio d'ébénistes allemands et parisiens ayant acquis une grande notoriété, Weisweiler s'impose comme le concurrent de Jean-Henri Riesner et de Martin Carlin. Il se spécialise alors dans la création de petits meubles autonomes et mobiles tels que les travailleuses, les tables à écrire, mais surtout les consoles. Par l'entremise du célèbre marchand-mercier Dominique Daguerre, il fournit diverses demeures royales de modèles d'une qualité d'exécution poussée à la perfection. La console présentée ici, par son plateau et sa tablette d'entretoise en brocatelle d'Espagne, est à rapprocher de celle que Daguerre avait commanditée à Schneider (Vente Christie's New-York, 02 Novembre 2000, lot 227). Les lignes strictes et le piètement en fuseau d'aspect fragile ne sont pas sans rappeler le croquis préparatoire fourni par l'architecte Henry Holland à George IV, prince de Galles, pour la salle à manger de Carlton House illustré dans P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, p.75 ainsi que la paire de consoles du Carlton House estampillées A. Weisweler (A. Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes, Paris, p. 483, fg. D.). Enfin, c'est tout particulièrement la découpe tripartite de la ceinture qui demeure com