John William Godward, Lot n° 701

A HAPPY AWAKENING Huile sur toile. 31,8 x 66,8 cm. Signé et daté " J.W. Godward 1903 " en bas à gauche. Étiquette inversée par Thomas Maclean et mentionnant : "£100 Aug 1903". Dans un cadre décoratif doré avec des pilastres cannelés sur les côtés, ainsi qu'une plinthe et une zone d'architrave. Sur un banc de marbre clair, la beauté allongée dans une robe antique orange froissée aux cheveux longs et rouges s'étend sur le banc. Dans cette belle scène, la jeune femme ou déesse se réveille de son sommeil. Ses yeux doux et somnolents regardent les fleurs rose vif au-dessus de sa tête et elle apparaît pensive et reposée. Elle a tendu son bras droit vers le haut et essaie de cueillir une petite branche du laurier-rose. Ses membres reposent sur le marbre frais de la scène et sa robe brillante attire l'attention sur elle. Au loin, la vue tombe sur la mer bleue et à gauche sur un vieux bâtiment classique - peut-être le temple de cette déesse ; à droite, un grand laurier-rose. Godward a fait ressortir un seul thème, un motif de belles filles classiques avec du marbre, des robes, des fleurs et la mer, comme ce tableau, qui s'est avéré être une riche base pour la plus grande partie de sa carrière. Avec un grand succès, Godward consolida son style en faisant des variations de couleur, de format et de composition sur ses thèmes homogènes, malgré les interventions modernistes sur la scène artistique londonienne, jusqu'à ce que la guerre anéantisse finalement la demande. Dans son déclin, à l'âge de 61 ans, il s'est suicidé ; on dit qu'il a laissé une note dans laquelle il a écrit que "le monde n'est pas assez grand pour moi et un Picasso". Au mieux, comme ici, ses peintures étaient harmonieuses et somptueuses, son marbre magnifiquement veiné, les drapés des robes savamment placés, et la composition théâtralement arrangée - des oasis de doux néant, mais immédiatement reconnaissables des murs de l'