Lavandières au bord d'une rivière toile 71 x 140 cm provenance collection Lucien Guiraud ; vente, Paris, hôtel drouot, 14 - 15 juin 1956 (Me Ader), nème 78. célèbre pour son vif intérêt des études dessinées en plein air, pour ses arrangements pittoresque d'eau, d'architecture et de ruines (Le pont du Gard, musée du Louvre ou encore la démolition des maisons du Pont Notre dame et la démolition des maisons du pont des changes, musée carnavalet) Hubert Robert serait apprécié de manière incomplète si on ne voyait en lui que « le plus habile des peintres de ruines ». dans ce tableau Hubert Robert délaisse le thème des ruines, au profit d'une scène de genre, au sein d'une nature vaste et généreuse tout comme dans la Marne à charenton (panneau, 35 x 45 cm, ayant figuré avec son pendant à la vente anonyme, Paris, palais Galliera, 23 novembre 1965 (me Ader), nème 18). on y retrouve les mêmes caractéristiques : le groupe de lavandières sur une presqu'île au bord d'une rivière, fuyante, semblable à un canal, arborée, dans une organisation similaire. Les lavandières frottent leur linge dans l'eau ou redressées avec un panier sur la tête, elles sont situées au premier plan d'une perspective paysagère infinie. La sobriété de la composition provient certainement du fait que ce tableau a été réalisé dans un but purement décoratif. en effet, lorsque Hubert Robert rentre à Paris en 1765, il est précédé d'une solide réputation de paysagiste mais aussi de décorateur.
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