Jean COCTEAU (1889-1963). L.A.S. et P.A.S., [1928-1955], à Henry de Montherlant ; 1 page in-8 chaque.
[Septembre 1928]. « Je suis bête et comprends mal votre lettre. Je vous ai envoyé Opéra comme à un ami et comme à un ami ce livre de Desbordes que je trouve admirable. Cet ami je le reste et le resterai toujours »… – Envoi sur la page de faux-titre de Colette [Discours de réception à l’Académie Royale de langue et de littérature françaises…, Grasset 1955] : « à Montherlant un ami beaucoup plus fidèle et proche qu’il ne le croit. Jean P.S. L’académie est un phantasme. Mais étrange et beau si nous y sommes, pareils à des ombres solides. Chargez-moi de la chose et on ne vous demandera rien d’autre. Ces Messieurs rêvent de vous avoir pour se mordre après les pouces. Tout cela est dans votre ligne ».
On joint le brouillon de la réponse de Montherlant, 19.12.55 (1 p. in-8, au dos d’un relevé de recettes de La Reine morte) : « Je ne poserai jamais ma candidature à l’A.F. […] mais j’accepterais d’en être si on me nommait […]. Je n’ai pas lu encore votre Colette, mais j’ai relu récemment Thomas »…
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