Ferdinando PAËR (1771-1839). L.A.S., Paris 25 janvier, à M. Dennoyer ; 2 pages et demie in-4, adresse (petite déchirure par bris de cachet ; portrait joint).
« Vous me recommandez toujours de faire vite, vite, et vite ; mais, mon cher ami l’imagination ne se commande pas, et plus l’on veut me mettre l’épée dans les reins, et plus cela me refroidit. J’ai autant d’intérêt que vous à me dépêcher, mais je ne veux pas gâter mon métier ». Il réclame le 2e acte de leur opéra ; il pourra bientôt « vous faire entendre le premier acte tout à fait mis au net […] mais c’est bien entendu à vous, à vous seul, parce que je ne suis pas dans l’habitude de faire connaître partiellement ma musique, avant de la faire paraître au public. […] Une cause qui me fait tatonner c’est aussi votre prima donna, sera-t-elle Mde Casimir ? Il faut pourtant savoir pour qui l’on compose ? […] il ne faut pas précipiter l’imagination à mon âge »…
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