Salvador DALI (1904-1989). MANUSCRIT autographe... Lot 101

Salvador DALI (1904-1989). MANUSCRIT autographe signé, Les idées lumineuses, [1939] ; 4 pages in-fol. Important manuscrit surréaliste écrit selon la méthode paranoïaque-critique, évoquant Platon, Wagner et Louis II de Bavière, Vermeer, Einstein et les quanta. Cet article a paru en février 1940 dans le n° 2 de la revue L’Usage de la Parole, dirigée par Georges Hugnet et éditée par Christian Zervos. Chaque page est numérotée de 1 à 4, au crayon rouge ; le texte est divisé en sept parties dont les titres sont soulignés en rouge. Le dernier paragraphe est tout à fait différent du texte publié. Nous ne mangeons pas de cette lumière là. « Rien ne me parait plus bete, que la lumiere se promenant simplement sur le corp d’une idée materialise, ceci qui fut (toute distance garde) la pense et le sentiment esculpturalle de Platon, se reactualise avec une mediocrite digne de notre epoque dans ce que l’on apelle l’architecture et l’esculpture modernes les quelles tel quil et hunanimement reconu, ne posedent jamais et meme par hasard, des “idées lumineusses” proprement dites »… Irritation espectralle de la perle. Nous apprécions les surfaces mates et lisses, mais « nous oposons la perle a leuf car en faisant cela nous oposons l’idée contemplative et platonicienne de l’esculpture a l’idée Dalinienne et paranoyaque critique de l’obget-espectre ». Nacre et perle [d’après l’Essai de morphologie générale de Stéphane LEDUC], qui n’ont pas de couleur propre qui leur est donnée par la « conchyoline » ; les couleurs leur sont données par réflexion, mais Stéphane Leduc arrive chimiquement à produire des « irrisations à son gré, de puis la vivacite des feux du nacre jusqua ceux chatoyants et adoucis de la perle ». Dialogue entre Wagner de Luis II de Babiere. Definition de la “perle”. Wagner, qui tient une perle entre ses doigts, la voit comme un petit crâne, une petite « boule-cefale » sur laquelle apparait « le plus atirant et le plus paralisant des so