Lettre autographe signée adressée à Cher vieux [Jules Duplan]. S.l., datée d’une autre main [24 mai 1865]. 2 pp. in-8. Si l’on est puni par les choses qu’on aime trop,
celles qu’on n'aime pas assez, quelquefois, se vengent
Belle lettre inédite au sujet de l’aide que Flaubert souhaite apporter à son ami Louis Bouilhet
« J’ai hésité toute la journée à envoyer la lettre ci-jointe à Mme Cornu. Si tu croyais cependant que malgré les deux mots cochons qu’elle renferme on puisse la lui montrer, fais-le….j’avais promis à Bouilhet de lui faire une lettre pour Mme Cornu [Hortense Cornu, sœur de lait et filleule de Napoléon III dont l’appui pouvait être précieux]… La situation de notre vieux me paraît si triste. Il est temps qu’on s’occupe de lui activement. Tu ne l’as pas revu ? il sera reparti sans aller chez toi – ni chez Max [son ami Maxime Du Camp] – ni chez Mme Husson [Adèle Husson, la maîtresse de Du Camp], où il a dîné, ni chez personne !
Enfin, il faut prendre ses amis comme ils sont. Et ce n’est pas le moment de l’engueuler ! à quoi bon, d’abord ?
Si l’on est puni par les choses qu’on aime trop, celles qu’on n'aime pas assez, qqfois, se vengent. Monseigneur n’a pas pris Paris par le bon bout… »
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