Jean COCTEAU. Manuscrit autographe, L’École des Spectacles, [1962] ; 1 page grand in-fol. d’un cahier à spirales, agrafée sur un carton orange. Début d’un message radiophonique pour la Journée mondiale du théâtre, le 27 mars 1962 (la suite manque). Le manuscrit présente des ratures et corrections. « Il arrive, par le privilège théâtral, ce paradoxe que l’Histoire qui se déforme à la longue et que le mythe qui, à la longue, se fortifie, trouvent leur véritable réalité sur les planches ». C’est au dramaturge de provoquer l’hypnose collective et de « faire partager son rêve – car le sommeil et le songe mettent une sorte de génie à la portée de toutes les bourses » Le public doit être disponible comme celui des marionnettes et devrait avoir envie « de crier par exemple, à Œdipe : “n’épouse pas Jocaste, c’est ta mère !” ». Il arrive « qu’un bloc de spectateurs de désindividualise au bénéfice d’une pensée étrangère qu’il adopte et avec laquelle il collabore »... On joint : un tapuscrit, L’Histoire des Parents terribles ; un manifeste en fac-similé par Georges Auric, Jean Cocteau et Steve Passeur (1945) ; plus le fac-similé d’un message de Cocteau (1962) ; un numéro de FIA Nouvelles (1980) avec vignette de Cocteau.
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