Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
La section mobilier comprendra aussi bien une armoire Renaissance datée 1669, réalisée d'après les principes des chefs-d'œuvre de la corporation de Strasbourg, à sept colonnes annelées et décor marqueté en façade de motifs géométriques (5 000/5 500 €), qu'un fauteuil 670-671 dit « Lounge Chair » et son ottoman de Charles et Ray Eames, édités par Mobilier International (4 000/6 000 €). Côté peinture, un Portrait de femme en pied d'Ernst Müller exécuté à Munich en 1883 sera annoncé à 600/800 €, et côté bijoux, un collier en or rose orné de huit fleurs entièrement pavées de tanzanites naturelles de tailles poire et rondes et de lignes de diamants roses taille brillant se négociera à 4 000/6 000 €.
mardi 18 juin 2024
Armes, militaria, souvenirs historiques
mardi 18 juin - 09:00 (CEST)
10, rue Claude-Bernard - 28630 Chartres (Le Coudray)
Ivoire - Galerie de Chartres - Maîtres Gody-Baubau, Maiche, Rivière
Les militaria de toutes origines défileront ici, et en particulier ceux d'outre-Rhin. En tête, un casque allemand de l'Armée de l'air modèle 1935 peint en vert, avec insigne de souveraineté et d'état, sera à coiffer contre 600/800€. Plus ancien, un casque à pointe de sous-officier de dragons modèle 1871, en cuir et laiton, sera saisi contre 500/600 €, tandis qu'un de ses semblables hessois du modèle 1915, à cocardes métalliques tricolores, recueillera 400/500 €. Pour le même prix, on pourra emporter aussi une shapska de uhlan prussien du modèle 1867/1868, avec crinière bicolore, ou encore un casque à pointe d'officier de réserve prussien du modèle 1871/1899.
420 numéros composent ce sommaire destiné aux bibliophiles, voyant notamment le contenu d'une bibliothèque provençale. Il faudra envisager notamment 1 000/1 200 € pour un exemplaire de Mort à crédit de Céline, édité à Paris en 1936, et 900/1 200 € pour un manuscrit autographe de Louis XIV ou l'Homme-roi de Maurras.
La peinture devrait occuper les premières places du palmarès établi par cette dispersion de prestige. À commencer par une toile de Georges Mathieu, Ciel d'ombre , des environs de 1989, à se disputer autour de 70 000/90 000 €. Pour 35 000/40 000 €, on détaillera un Buste d'Eugène Leroy, peint sur toile vers 1990, ou toujours de sa main un Paysage de 1967 (28 000/32 000 €). L'Américain Keith Haring, avec un Personnage noir réalisé à l'encre sur papier de 1982, glânera 30 000 à 40 000 €. Claude Venard, à son tour, attirera l'attention avec un Joker de cœur, toile attendue à 25 000/30 000 €. Pour 20 000/30 000 €, le choix s'imposera entre un acrylique sur toile signé Robert Combas, Sans titre (2013), et un autre acrylique, dû à Ladislas Kijno et nommé Écritures blanches de 1960. Brillera par ailleurs une bague en platine sertie d'un diamant rond de taille brillant de 6,28 ct, de couleur I et pureté SI1, à offrir à 30 000/35 000 €.
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Les coups de marteau, prévus entre quelques dizaines et quelques milliers d'euros, récompenseront des bijoux, des montres et des accessoires de mode (certains de la maison Hermès). Sans surprise ou presque, les parures ornées de diamants seront les plus disputées à l'image d'un diamant de taille brillant sous blister (4,01 ct), estimé 25 000/30 000 €, d'une bague ornée d'un diamant de taille radiant épaulé de quatre diamants taper entre deux lignes de brillants, annoncée à 13 000/17 000 €, une autre, en or gris, centrée d'une émeraude (taille émeraude, 4,49 ct, Colombie) en serti clos dans un entourage pavé de brillants en serti griffe pour laquelle 12 000/15 000 € sont avancés.
Avec une Rue à Montmartre peinte vers 1912, Maurice Utrillo pourrait être la vedette de cette dispersion généraliste (50 000/100 000 €), qui mettra également une nature morte aux Fleurs et compotier de Jean Fautrier en avant (60 000/80 000 €), et finira de basculer dans l’abstraction avec Wang Yan Cheng et Joseph Sima. Sculpture autant que bijou, un visage de pierre dure, paré d’or par Lalique, sera porté en broche ou en pendentif moyennant quelque 30 000 €, tandis qu’une chouette en cabochons de corail, créée par Van Cleef & Arpels en 1969, s’accrochera à un corsage autour de 10 000 €. Dans la même estimation, la sculpture aura Amedeo Modigliani, Jean-Baptiste Carpeaux et Walter Winans pour représentants, respectivement avec une jeune fille, un Chinois et un chef sioux.
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Hiératiques, les statues africaines auront des femmes au corps puissamment stylisé pour ambassadrices, à l’image d’une figure de reliquaire fang à l’expression intériorisée (autour de 60 000 €), d’une effigie luba shankadi sculptée sur les rives du lac Kisale (environ 50 000 €), ou d’une « nyele » de la société du Jo des Bamana, au Mali (même estimation). Tout aussi graphique, une figure équestre pose sur le couvercle d’une coupe hogon dogon du Mali (15 000/30 000 €). L’Océanie ne sera pas oubliée. Elle en imposera moyennant le même montant, avec l’imposante coiffure en crête d’un masque cimier de danse cérémoniel tatanua, fabriqué dans l’île Tabar, en Nouvelle Irlande, à la fin du XIX e siècle.
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Un seul nom sera à retenir dans cette dispersion : celui de l'artiste hongrois installé à Paris en 1960, lié aux poètes Yves Bonnefoy et André du Bouchet, Miklos Bokor (1927-2019). 300 œuvres sur papier sont proposées dont les estimations s'échelonnent de 100/200 € à 1 000/2 000 €.
Une halte sous les oliviers par Charles Dufresne vers 1927 (4 000/6 000 €), un Visage de madone de l'école vénéto-crétoise de la fin du XVI e siècle (3 000/5 000 €), un panneau d'Alexandre Dubourg, L'Entrée du village (même estimation), une toile de Fernand Legout-Gérard, Le Départ des pêcheurs (même estimation) ou encore le Portrait de Lucie Valore par Odette Pétridès (même estimation) sont les lots les plus attendus d'une séance destinée aux amateurs de tableaux anciens et modernes.
Montres de prix et haute joaillerie se disputent les premières places de la dispersion. Du côté de l'horlogerie, on découvrira une Rolex Daytona « Big Red » à boîtier et bracelet en acier, indiquant 40 000/60 000 €, puis une Universal Genève « Tri-Compax » des environs de 1961-1962, également en acier et annoncée à 9 000/12 000 €. Rolex apparaîtra encore, cette fois avec une « Submariner » de plongée en acier à cadran noir, à votre poignet contre 6 000/8 000 €. Du côté des écrins scintillera une parure or jaune et diamants en pavage comprenant un collier, un bracelet et une broche (poids brut 190 g), en échange de 8 000/10 000 €. On pourra aussi opter pour une bague en or jaune ornée d'une émeraude en pain de sucre, entourée de diamants (4 000/5 000 €), ou pour une autre en or blanc agrémentée d'un saphir jaune traité, de taille coussin et pesant 8,11 ct, épaulé de six diamants baguette (3 800/4 000 €).
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La session sera menée par l' Odyssée d'Homère dans une édition de la Compagnie des bibliophiles de l’Automobile-Club de France, 1930-1933, en quatre volumes in-4°, ornée de cent compositions dont soixante-quinze hors texte, par François-Louis Schmied (7 000/10 000 €). Pierres et métaux précieux prendront la relève, à l'image d'une bague en or gris ornée d'un solitaire rond demi-taille (environ 2 ct) attirant 4 000/6 000 €, alors qu'une montre de dame en or jaune Chopard de 1999 indiquera 4 000/5 000 €. Claude Venard sera de la fête au travers d'un Chalutier en Bretagne avec voilier en fond , une toile estimée 3 000/4 000 €.
Le marteau ne tombera qu’une seule fois mais pas à moins de 200 000/300 000 € pour une Maternité inédite du maître vietnamien Lé Phô. Peinte sur soie, l’œuvre fut réalisée lors du premier séjour de l'artiste en France, dans les années 1930. Les maternités comptent parmi les sujets les plus recherchés de cette figure majeure de l’École des beaux-arts de Hanoï.
Parmi les souvenirs militaires proposés à Lyon, les casques d'Europe et d'outre-Atalantique seront légion. Un ensemble de dix-sept de ces accessoires provenant de l'Armée française, comptant différents modèles et de la seconde moitié du XX e siècle, attirera 1 500/2 000 €. Remontant à la Première Guerre mondiale, un casque de guetteur de tranchée, français, du modèle de Saint-Chamond et réalisé en fonte d'acier, est estimé à même hauteur, tandi qu'un lot de huit casques de différents pays, la plupart en plastique, nécessitera 800/1 000 €.
Thème particulièrement prisé par Bernard Buffet, le cirque, et notamment les clowns, a fourni à l'artiste la matière à des œuvres nombreuses depuis le milieu des années 1950. C'est entre 400 000 et 600 000 € qu'est annoncée une toile de 1995, Deux clowns sur fond bleu . Nos personnages au visage grave sont accompagnés d'un Portrait de petite fille au chapeau tenant une fleur de clématite dans la main par Jacques-Émile Blanche (6 000/8 000 €), des Bateaux au Havre, 1922 par Raoul Dufy (180 000/250 000 €), une gouache de Mathurin Méheut, La Voile à Saint-Guénolé (8 000/12 000 €), une vue du Maquis à Montmartre , signée Maurice Utrillo du début des années 1920 (40 000/60 000 €), un paysage vendéen d'Henri Lebasque, Saint-Jean-de-Monts sur la plage, 1917 (même estimation), un épisode de La Fuite en Égypte par Georges Rouault, daté 1946 (huile sur papier, 100 000/120 000 €). La conclusion de l'après-midi revient à l'artiste vietnamienne, Phung Thi (1920-2002) venue étudier l'art à Paris en 1959, à l'1Ecole des beaux-arts puis avec le sculpteur Antoniucci Volti. Une quinzaine d'œuvres abstraites, composées de formes amovibles en bois, métal, terre cuite ou bois, sont ici présentées (est. 500 à 2 000 €).
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C'est le Japon qui domine cette session asiatique avec un grand coffre en bois laqué à décors dorés sur fond brun de Phénix et de paysages . Le meuble, daté de la fin de la période Edo, fin du XVIII e siècle, affiche la plus haute estimation à 12 000/18 000 €. Elle est suivie des Samouraïs, une huile sur toile de 1905 par André Martin-Gauthereau (1883-1918), montré à l'Exposition d'art français de 1917 au palais des beaux-arts de Barcelone organisé par Ambroise Vollard (12 000/15 000 €). Pour 8 000/15 000 €, il sera possible d'acquérir une sculpture en grès gris beige du dieu Vishnou, une pièce Khmer du XII e siècle dans le style d'Angkor. Citons également une statuette en bronze dorée du Tibet du XVII e siècle, représentant le bodhisattva Avalokiteshvara assis (10 000/12 000 €). Enfin un paravent japonais à six feuilles japonais, de la période Edo (XVIII e siècle), pourrait changer de mains autour de 3 000/7 000 €.
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Art khmer
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L'or sera en majesté à Rennes, avec aussi bien trois lingots de près de 1 kg, évalués à 55 000/65 000 € chaque, que plusieurs lots de pièces d'or, dont sept de 20 dollars Saint-Gaudens de 1924 (9 800/14 000 €) et quatre de 10 dollars à « tête d'Indien » de 1932 (2 800/4 400 €). Huit souverains de George V, frappés en 1911, sont annoncés à 2 800/3 900 €, et dix pièces de 20 francs au « coq » de 1910, à 2 800/3 800 €.
Les diamants brilleront au plus haut. Une bague solitare ornée d'un diamant taille brillant de 3,18 ct, couleur K et pureté VS1, se négociera à 10 000/15 000 € tandis qu'une bague solitaire centrée d'un diamant taille brillant de 3,62 ct, couleur I et pureté VS1, se disputera à 17 000/23 000 €. Il y en aura pour tous les goûts avec encore une broche "fleurs" sertie de diamants taille ancienne et rose et ornée d'émail polychrome d'époque 1900 (1 200/1 800 €) et un collier négligé d'époque 1940-1960 à pompons, mailles tubulaires et pavé de diamants taille brillant (4 500/6 500 €). Signalons enfin pour les montres un modèle chronographe de Breitling Navitimer de 2017 dont on attend 3 800/4 500 €.
La période étant à l'art asiatique, on a retenu ici un grand brûle-parfum en bronze et émaux cloisonnés à décor de chauves-souris et caractères de longévité, du début du XIX e pour lequel 8 000/12 000 € sont avancés. En cimaises, on disputera à 50 000/60 000 € et 60 000/80 000 € respectivement une marine de Ludolf I Backhuisen, Navires hollandais près d'une côte et un portrait de Carle Van Loo et sa famille par son neveu Louis Michel Van Loo. Côté mobilier, deux productions XIX e sont à noter : un secrétaire en commode en acajou, filets de laiton et bronze doré, estampillé Louis Bellangé (8 000/10 000 €) et une commode à portes en marqueterie d'écaille brune et laiton gravé dans le goût de Berain, travail londonien vers 1870 attribué à Charles Mellier (20 000/30 000 €).
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Dans l’intimité des Van Loo
Portrait de famille autant que scène de genre, ceLire la suite
Les pièces les plus remarquables pourront s'envoler jusqu'à 100 000/150 000 €, somme escomptée pour une paire de sceaux de l'époque Qianlong, gravés à l'occasion des 70 ans de l'Empereur, vers la fin du XVII e siècle. Même estimation pour un encrier impérial en forme de tigre, marqué de la date 1778 et d'un poème de l'empereur Qianlong. 60 000 à 100 000 € sont demandés pour une autre paire de sceaux impériaux en jade, également de l'époque Qianlong, vers 1790 cette fois, pour le 80 e anniversaire de l'Empereur. Un sceau avec un pommeau en forme de chèvre de l'époque Qing (XVIII e /XIX e siècle), en stéatite, pourrait changer de main autour de 15 000/20 000 €. Du côté des vases, il faudra épingler un grand modèle balustre émaillé bleu, marque Qianlong (1735-1796), pour 8 000/10 000 €.
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Cette paire de sceaux impériaux en jade, gravés « GuxiLire la suite
Le deuxième jour de vente, le mardi 18 juin, est consacré aux montres et bijoux, avec Bulgari en tête, et un superbe bracelet multicolore, serti de saphir, émeraude et diamant, modèle Flora pour 40 000/80 000 €. Toujours côté bijoux, Chopard est le second lot avec une paire de pendants d'oreilles sertis de diamant et émeraude, signé Chopard (35 000/70 000 €). Émeraude et diamant encore sur une broche Cartier pour 30 000/60 000 €. Du côté des montres, les estimations montent jusqu'à 140 000 € pour une Breitling, le modèle "Bentley Flying B", une série limitée au début des années 2000, numérotées 45 sur 50. Il faudra encore épingler une montre pour femme Quadrato, des années 2010, chez Bulgari, qui compte pas moins de 430 diamant sur or, 18 ct (40 000/80 000 €).
Un paysage du Pays basque espagnol de Francis Picabia de sa période impressionniste (60 000/80 000 €), une vue de La Passerelle des Arts à Paris par Jean Dufy (12 000/15 000 €), un fauteuil en bronze à patine noire et mordorée de Diego Giacometti, modèle « aux pommeaux de canne « (20 000/30 000 €), un ensemble de meubles et sièges (coiffeuse, lit, tabourets, chaises, table, bancs) en orme massif de Pierre Chapo (est. 300 à 3 000 €), une table roulante de jardin en tôle perforée blanche (vers 1950) de Mathieu Matégot (1 000/1 200 €), sont parmi les pièces à retenir. Ou du moins qui pourraient être les plus disputées, de même qu'une bague ornée d'un diamant coussin entre deux diamants trapézoïdaux (10,30 ct), pour laquelle 50 000/60 000 € sont annoncés.
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Réalisé en 1907, ce paysage du Pays basque espagnolLire la suite
Quatre jours seront nécessaires (le dernier consacré aux photographies) pour disperser la collection du docteur Roland Broca – psychiatre des hôpitaux – et de son épouse Brigitte, journaliste. Ces collectionneurs aux goûts éclectiques se sont passionnés pour l'art nouveau, la peinture XVIIIe mais aussi les lettres, les manuscrits et les livres, qui font l’objet de ces premières dispersions. Vedette de celles-ci, un herbier de plantes séchées composé par Jean-Jacques Rousseau dans les dernières années de sa vie est attendu à 130 000/150 000 € (voir Gazette n° 23, page 28). Il est accompagné de lettres d'Aragon témoignant de son engagement politique, de Charles Maurras, d'Émile Zola prenant la défense du capitaine Dreyfus. Sont mis à l'honneur également des scientifiques où la psychiatrie et la psychanalyse sont mises en valeur (Charcot, Freud), mais aussi madame de Sévigné parlant de ses idées pédagogiques, de Marcel Proust, d'André Breton, Jean Genet (brouillon du Balcon), Antonin Artaud. Du marquis de Sade, près de 70 lettres, en grande partie inédites, retracent une cinquantaine d'années de sa vie. La centaine de lettres d'Émile Zola qu'admire Brigitte Broca, permet de suivre le romancier depuis ses débuts, son engagement politique et ses échecs académiques. De Louis-Ferdinand Céline, le docteur Broca qui avait commencé sa carrière au dispensaire de Clichy où l'avait précédé le docteur Destouches, a réuni un ensemble de plus de 150 lettres de 1914 à 1957, à divers correspondants. Les estimations oscillent de quelques centaines à 30 000/40 000 €. Les livres, anciens et modernes (19 juin), sont emmenés par un exemplaire de l'édition originale de Mort à crédit (Paris, 1936), habillé de maroquin janséniste noir et dédié à Lucien Descaves (30 000/40 000 €) ; sans bouder une contrefaçon genevoise des 28 premiers volumes et édition originale des 5 volumes de supplément de L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert (1751-1772, 15 000/20 000 €).
C'est un lot pour le moins étonnant qui tiendra la tête de cette affiche : un torréfacteur électrique pour le café, le caco et les noisettes de la marque française Massol. Daté de 1994, il se négociera autour de 1 300/1 500 €. Les autres lots de cette vente sont annoncés à quelques dizaines ou centaines d'euros. Nous remarquerons ainsi une console et trumeau de style Empire en placage d'acajou moyennant 250/350 €, une huile sur carton peinte en 1992 par Lambert Maria Wintersberger, Champs à flanc de montagne à 200/300 € ou encore une affiche de Tomi Ungerer, « La téatr dn Lé Ru » exécutée pour l'association du Théâtre d'aujourd'hui à l'occasion de la fête dans la rue organisée à Colmar du 7 au 12 juin 1997. Compter 150/300 €.
C'est à 19 h que tomberont les premiers coups de marteau d'une vente organisée au profit d'Amnesty International dans l'auditorium de l'Institut d'études supérieures des arts et faisant suite à l'exposition « La Terre nous est étroite » dénonçant les conditions de vie d'hommes et de femmes confrontés à un monde où le droit de vivre est remis en question. 35 œuvres sur papier, photographies et techniques mixtes sont proposées, données par les artistes Matthieu Boucherit, Guacolda, Baptiste Penin, Magali Mulamba, Farah Khelil, José Merino-Lopez, Maya-Inès Touam, Céline Tuloup et Parsa Ghahremaninejad.
De cette vente de tableaux et arts décoratifs modernes, les meilleurs scores sont attendus sur un Rythme couleur de 1973 de Sonia Delaunay, estimé 150 000/200 000 €, une toile de Natalia Gontcharova vers 1908-1909, Le Rempotage (100 000/150 000 €), une toile de 1950 de Josef Sima L'Écluse (même estimation), une toile de Maurice Denis vers 1909, Conversation sacrée devant la mer à contre-jour (60 000/80 000 €), un pichet en faïence polychrome de Pablo Picasso de 1969, Visage aux yeux rieurs (40 000/60 000 €).
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Deux belles gemmes sont à saisir, le deuxième jour de vente, le mercredi 19 juin : un grand cabochon ovale d'émeraude de 176,24 ct, de Colombie (175 000/275 000 CHF) et un lot de neuf diamants (5,04 ct, F/VVS1 ; 3,89 ct, G/VS1 ; 3,56 ct, G/VVS2 ; 3,00 ct, F/VVS2-VS1 ; 2,91 ct, E/VVS1 ; 2,74 ct, G/VS1; 2,68 ct, G/VVS2 ; 1,68 ct, G/SI1, type Iia ; 1,36 ct, F/VS1-2) pour 190 000/290 000 CHF. Autre diamant, un rose fancy, 1,21 ct, taillé en carré, brillant modifié, de couleur rose pourpre intense (100 000/150 000 CHF). Parmi les jolies pièces qui suivent, citons un pendentif serti d'une émeraude en forme de cœur d'environ 41,08 ct, de Colombie (80 000/120 000 CHF).
Très prisé en salle cette année, le surréalisme s'illustre ici au travers de deux lots majeurs, l'un de René Magritte, Les Cicatrices de la mémoire , estimé 1,5/2MCHF, l'autre de Dalí, Solitude paranoïaque-critique, estimée 1,5/2M CHF, issue de la collection du poète britannique Edward James (1907-1984). D’autres artistes belges sont à guetter, notamment La Petite Fille (120 000/160 000 CHF), une huile sur toile de Paul Delvaux et deux œuvres (40 000/60 000 CHF chaque) de Jef Verheyen (1932-1984), pionnier de l’art conceptuel. Pour l'art suisse, citons Cuno Amiet (1868-1961) et sa Nature morte aux citrons , une huile de 1908, (120 000/160 000 CHF), Combat aérien , une aquarelle de 1920 signée Paul Klee (80 000/120 000 CHF) et Félix Vallotton avec Temps gris, Varengeville, 1 (70 000/90 000 CHF).
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Ce premier jour de vente, le mercredi 19 juin, commence crescendo avec des estimations qui ne dépasseront pas 5 000 € pour un revolver dragoon, 2 e modèle, de 1851, accueillant une gravure représentant un combat entre Texas Rangers et des Indiens. 2 500 à 4 000 € sont attendus pour une même arme mais du premier modèle, de 1849, représentant la même scène. Il faudra encore débourser 1 000/15 000 € pour acquérir une carabine Winchester modèle 1873 de 1883.
Les arts décoratifs se déploieront sur deux jours en commençant par la fin du XIX e siècle et l’art nouveau. La collection Bureau proposera une cinquantaine de céramiques d’Auguste Delaherche (de 40 à 1 000 €). Elles seront suivies par 35 créations verrière d’Émile Gallé, et une vingtaine de Daum. Associé à Majorelle, ce dernier cosigne une lampe « fleur de pissenlits » créée vers 1902, à trois bras de lumière en fer forgé, s’épanouissant en capitules de verre gravées de fleurettes (8 000/10 000 €). Perchée au sommet d’un fût élancé, une coupe couverte en argent se pare d’anses ajourées et d’une prise ciselée d’un visage de femme, par William Hutton & Sons Limited (10 000/15 000 €). Suite le lendemain, de l’art déco aux décors contemporains. Ettore Sottsass et Baccarat se sont associés pour créer une coupe conique crantée en verre noir sur une base à pans coupés translucides, nommée « Assur » en 2002 (12 000/14 000 €). La sobriété d’une bibliothèque d’André Sornay, plaquée de pin d’Oregon et rythmée par des barres de laiton (10 000/12 000 €), fera face à la fantaisie d'un miroir sorcière « soleil à pointes » de Line Vautrin (10 000/15 000 €). Fonte d’édition posthume, la Liseuse de bronze de Joseph Csaky séduira autour de 13 500 €.
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Une coupe en argent de William Hutton & Sons
Estimée 10 000/15 000 €, cette étonnante pièce en argent massif partiellement ajouré (32 x 25 x 15 cm),...Lire la suite
Le troisième et avant-dernier jour de vente, le mercredi 19 juin, est consacré aux maîtres anciens, au XIX e et à l'art moderne. Jan Bruegel l'Ancien, associé à Hendrick Van Balen, exécute, en 1607, une huile sur cuivre représentant Moïse faisant jaillir l'eau du rocher (80 000/100 000 €). Une huile représentant le grand canal de Venise, attribuée à Francesco Guardi (1712-1793), pourrait changer de mains autour de 50 000/100 000 €. Pour les maîtres anciens, citons encore Salomon von Ruysdael avec un paysage aux cavaliers exécuté sur toile à l'huile en 1660, pour 35 000/70 000 €. Les maîtres du XIX e siècle sont dominés par Olga Wisinger-Florian (1844-1926), représentant la cour d'un château en ruine (50 000/80 000 €). Une autre signature confidentielle d'artiste femme est à découvrir : Leontine, ou Lea, von Littrow (1856-1925), avec une huile sur toile représentant deux enfants près d'une fontaine, est attendue autour de 8 000/16 000 €. L'art autrichien est représenté par deux toiles d'Alfons Walde, des paysages du Tyrol prisés, chacun 150 000/300 000 €, et par une signature féminine, Norbertine Bresslern-Rothe et sa Diane , estimée 10 0000/200 000 €.
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La ménagerie de Bresslern-Roth
Appréciée dans son pays d’origine, la peintre animalièreLire la suite
Le portrait d’une jeune dessinatrice, peinte par Donat Nonotte au XVIII e siècle (4 000/6 000 €), côtoiera Bélisaire par le Baron Gérard, première pensée de son tableau possiblement peinte en 1795 (8 000/12 000 €), et le visage de Claudine, la maîtresse de Raoul Dufy, immortalisée par ce dernier (même estimation). La Tête de saint Jean-Baptiste dans un plat , par Rodin, a été fondue par Godard en 2003 (15 000/20 000 €). Côté mobilier, Ruhlmann a imaginé le fauteuil « Salamriad », qui offrira son assise autour de 17 500 €. Très rare collection complète imprimée et diffusée par Guy Lévis Mano, des fascicules d’ Acéphale , illustrés par André Masson, intéresseront les spécialistes autour de 1 750 €. Dans son étui, un gobelet en cristal « taillé riche » du service de Napoléon I er changera de mains pour environ 2 500 €.
Parmi les véhicules de sport et de collection sur la ligne de départ, figurent deux cabriolets Jaguar dans un superbe état de présentation : un XK 150 de 1959, bleu marine et intérieur beige (90 000/110 000 €), et un type E de 1966, bordeaux avec une sellerie noire (110 000/120 000 €). Pour compléter la gamme, une Austin Healey 100/4 de 1954, en livrée entièrement verte, dite « British Racing Green », est garnie d’une capote en alpaga noir. Le raffinement de ce roasdster deux portes, qui a lui aussi bénéficié d'une restauration soignée, sera apprécié autour de 90 000 €. Plus près de nous, une Porsche 911 de 1987 sera également au rendez-vous. Ce coupé deux portes se présente avec un habillage blanc « Grand Prix » et un intérieur noir.
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Les sixties au volant
Rendez-vous à Génicourt , le mercredi 19 ( Aponem OVV . M. Bonoron), pour passer derrière le volant...Lire la suite
Les hommes appréciant le style des années 1960 opteront pour une montre Jaeger-LeCoultre à bracelet tressé en or jaune (2 000/3 000 €). Les femmes prévoiront quelque 650 € pour passer au cou un collier O. J. Perrin alternant des carrés d’or jaune et gris, et environ 350 € pour une bague griffée d’une intaille en cornaline figurant un homme en toge.
L'argent sous toutes ses formes règnera sur cette session. Citons d'emblée une paire de vases de ce métal à décor de cannelures torses et guirlande de fleurs et feuillage, de l'orfèvre Olier et Caron (1910-1916), qui feront des envieux prêts à débourser 2 000 à 3 000 €. Plus ancienne, réalisée à Douai vers 1745-50 par Maximilien Joseph Savary, une chocolatière en argent reposant sur quatre pieds en enroulements et attaches en palmette, à anse en bois noirci, recueillera 1 500/2 000 €. On en attend autant d'une paire de plats octogonaux, chiffrés par Odiot, ou d'une ménagère comprenant 98 pièces, d'Henin et Cie et insculpées en 1896 (poids 3,85 kg). À 1 200/1 800 € sera convoitée une dernière chocolatière, celle-là en argent uni, reposant sur trois pieds en enroulements et gravée d'armoiries, un travail parisien du maître orfèvre Louis Cordier en 1727 pesant 1,18 kg.
La troisième partie de la succession André Métrot est au programme, et dispersera un important fonds de maison accessible à toutes les bourses. Les livres des XVIII e et XIX e siècles côtoieront des textes manuscrits de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore (entre 1000 et 2 000 €). Française et étrangère, l'orfèvrerie sera dijonnaise, parisienne et rouennaise, du XVIII e siècle à nos jours. Le mobilier offrira de prendre place dans un fauteuil Louis XV estampillé Leroy (200/300 €) pour admirer à loisir une gouache du début du XVIII e siècle figurant Danaé recevant une pluie d'or (100/150 €).
D’une culture éclectique et vaste, Jean Bourdel avait l’habitude de réserver une journée de sa semaine à la recherche de raretés chez les marchands parisiens et à Drouot. La première partie de sa bibliothèque offrira aux enchères une cinquantaine d’impressions gothiques en français, suivies par des ouvrages de poésie et en prose. L'histoire du chevalier Bayard se dévoilera ainsi en édition originale autour de 7 000 €, les vers de Joachim Du Bellay se déploieront dans ses Œuvres diverses reliées en un volume par un amateur de l’époque, moyennant quelque 8 000 €, et les livres premier et second des Essais de Montaigne, en édition originale également, changeront de bibliothèque pour environ 40 000 €.
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Bibliothèque Jean Bourdel : Ronsard et Montaigne à l’honneur
Des romans de chevalerie aux poètes de la PléiadeLire la suite
Cette session s'ouvre avec la redécouverte d'un triptyque de Taddeo di Bartolo (120 000/180 000 €) et sera suivie par un ensemble d'artistes primitifs, accompagnés de peintres du XVII e siècle. Des vues italiennes du siècle suivant seront également au rendez-vous, tandis que le XIXe siècle mettra en lumière un sous-bois de Saint-Nicolas-les-Arras, peint par Corot (200 000/300 000 €) et des dessins de Delacroix. La vente s'achèvera avec les artistes européens figuratifs du XX e siècle. Les amateurs feront également le déplacement pour les œuvres d’une importante collection privée symboliste, parmi lesquelles une vingtaine d’œuvres de Georges de Feure, oscillant entre 5 000 et 50 000 €.
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Un panorama de la peinture, de Bartolo à Corot
La peinture est à l’honneur chez Sotheby’s Paris quiLire la suite
On ne trouvera dans ce catalogue que des pièces de Christian Astguevieille (né en 1946). Ce créateur et designer inclassable, connu aussi bien dans le monde de la parfumerie que dans le monde de l'art et du design, est à l'honneur dans cette vente de 76 lots emmenés par une pièce unique représentant une grande divinité multipoisson, haute de 161 cm, un modèle en tissu molleton créé en 2023 (12 000/18 000 €). Les amateurs de ce créateur touche-à-tout trouveront également un prototype pour un buffet en chanvre et chêne de 1997 (12 000/18 000 €). Parmi les objets en bronze, signalons un Rhinokéros numéroté 3 sur 8, par la fonderie Fusions, en 2022 (10 000/15 000 €), une grande Amphore , par la même fonderie, de 2021, 1 sur 8 (10 000/15 000 €) et une divinité Gammarus , 1 sur 8, même fondeur, de 2023 (10 000/15 000 €) ; ces pièces de beaux-arts, signées Astguevieille, sont à guetter.
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Lampadaire « Micro
Auteur de classiques du design, toujours plus plébiscité par les collectionneurs, Max Ingrand (1908-1969)...Lire la suite
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