Lettre autographe signée adressée à Jules Ferry. « Dimanche matin », « 21. Briennerstrasse » [Munich, 15 septembre 1865]. 1 page ½ in-8.
Un rendez-vous manqué entre Jules Ferry et Cosima von Bülow
Cette lettre est écrite dans une période tourmentée de la vie du compositeur. Sa relation avec Cosima von Bülow commence à faire scandale et ses liens avec le jeune roi Louis II, devenu son mécène et protecteur, agitent la Cour.
La première de Tristan und Isolde a eu lieu en juin et Wagner vient de passer le mois d’août dans un relais de chasse, en montagne, avec vue sur le Walchensee, avec pour seule compagnie sa gouvernante Anna Mrazek et son chien Pohl. À Munich, Wagner est logé chez les Bülow, Briennerstrasse, où il tente de trouver le repos. Richard Wagner devra finalement quitter Munich le 6 décembre de la même année pour venir ensuite s’installer à Genève.
« Je suis condamné à la cure de silence ; de parler me fatigue et surexcite mes pauvres nerfs extrêmement souffrants. Je m’étais réfugié dans une solitude absolue aux montagnes à 3000 pieds de hauteur ; le mauvais temps, le manque de toute commodité m’a expulsé dans mon domicile de Munich, mais je reste parti pour tout le monde : le seul moyen de regagner un peu de repos !
Je suis désolé de votre arrivée à Munich sous de tels aspects Les Bulow ne seront de retour qu’en 8 jours. Votre lettre si vous la mettez à la poste tout de suite, les trouvera à Venise, poste restante.
Si vous voulez me faire le plaisir de vous voir, vous me trouverez chez moi ce soir à 8 heures… »
We use cookies to provide you with a better browsing experience, perform site traffic analysis, and deliver content and advertisements most relevant to your interests.
Cookie management:
By allowing these cookies, you agree to the deposit, reading and use of tracking technologies necessary for their proper functioning. Read more about our privacy policy.