Marcel PROUST (1871-1922). L.A.S., [18 janvier 1921], à la Princesse Soutzo ; 3 pages in-8.
Jolie lettre à la princesse Hélène Soutzo (la future Mme Paul Morand). « Princesse, Votre lettre délicieuse m'a vivement touché. Je l'ai reçue aujourd'hui Mardi, pour le soir même. Je comptais faire ma première sortie en allant chez vous, cela m'eût enchanté. Par un funeste miracle, je me suis endormi et réveillé seulement à huit heures du soir. Vous serez très gentille de recommencer car toute réunion où le nombre des calorifères humains fait de la chaleur même dans St Pierre de Rome, m'habituera à ne pas prendre mal chez vous et à la troisième fois je pourrais impunément venir seul ou en “petit comité”. Mais je crois que pour mes débuts, si vous avez une “sauterie” comme on disait autrefois (et où je ne sauterais pas !), ou de la musique, enfin n'importe quel prétexte calorique à voir votre beau visage si cher, vous pourriez, si cela vous plaît me le dire. Mais ma santé est devenue si précaire qu'être prévenu trois jours d'avance si c'est possible me donne plus de chances de pouvoir me lever »… Correespondance, t. XX, p. 78.
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