Jean ANOUILH. Manuscrit autographe, Le Bon Dieu, [vers 1935 ?] ; 18 pages et demie in-fol. sous chemise de la Librairie Joseph Gibert avec titre au crayon rouge.
Petite pièce inédite en un acte, dont le protagoniste est Pierre, un médecin de l’Assistance publique. L’Inspectrice lui amène une jeune fille de 15 ans : « Celle-là monsieur le docteur c’est une salope pour ne pas dire pire. Nous autres parmi les inspectrices – on l’a surnommée “la traîne” c’est vous dire qu’on avait nos raisons. P. la regarde regarde la fille il a un petit grognement. Comment t’appelles-tu. La fille le regarde bien en face et laissant peser ses mots. La traîne »… Mais Pierre ne se laisse pas impressionner ; il regarde le dossier de la pupille, et invite celle-ci à faire un tour dans le jardin, alors que l’inspectrice poursuit ses injures : « J’en avais presque une admiration mais une admiration, Mr le docteur, de voir que je réussissais pas à la faire pleurer »… Elle plaide pour « une bonne baffe », plutôt que le mot gentil suggéré par le médecin ; celui-ci fait reconduire l’inspectrice, et rappelle dans son cabinet la jeune fille. Après un petit jeu de scène concernant le dossier administratif, il promeut la pupille monitrice de l’établissement, avec tous les avantages liés à la fonction... L’annonce de l’arrivée imminente de la duchesse bienfaitrice de l’établissement permet une nouvelle illustration du calme du médecin directeur…
On joint un feuillet autographe d’ébauches et répliques, avec dessins au dos (chat, chien, poissons, fourchettes, une main, une jambe, etc.).
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