Charles CAMOIN (1879-1965).
L.A.S., [juin 1957], à Robert Rey ; 1 page et demie in-4.
Il le remercie de son texte sur Hokusaï : « C’est dire qu’avec la peinture on n’en a jamais fini. Le Frenhofer du Chef d’œuvre inconnu de Balzac a fini, lui, par désespérer. Ce qui fait dire à Rainer Maria Rilke : “Lorsque l’on peint on peut déboucher soudain devant une chose si démesurée que personne n’en viendra jamais à bout.” “Les abstraits” prétendent-ils avoir découvert ou résolu quelque chose ? Cézanne écrivait : “Les sensations qui donnent la lumière sont cause d’abstractions qui ne permettent pas de délimiter les objets” etc. abstractions grâce auxquelles on cherchait à représenter, à faire une image concrète de la nature. Mais personne (tu m’entends) n’y a rien compris, ce qui n’empêche pas la terre de tourner en rond ».Il s’insurge d’être mis en demeure de payer une cotisation pour une retraite vieillesse : « c’est de l’escroquerie. Comme le pensait déjà Hokusaï on sait rester jeune longtemps dans la peinture. Tout cela est infiniment rigolo »... Il fait suivre sa signature de la mention « 77 ans d’âge ».
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