Lettre autographe signée à Jean Bourgoint, avec dessin original. Paris, 12 avril 1927 d'après le cachet de la poste. 1 p. in-8, enveloppe. «Cher petit Jeannot, j'étais sûr que tu partirais dans ta lune sans faire signe. C'est pourquoi je voulais passer rue Rodier [domicile des Bourgoint]. Donne vite des nouvelles. Tony et Kit [le diplomate Antonio de Gandarillas, opiomane et homosexuel, et le peintre anglais Christopher Wood, également homosexuel] enragent de me convaincre que Jeanne [Bourgoint] me hait (sic) et m'a toujours haï. Inutile de te dire que je fais le compte du tabac ailé [c'est-à-dire de l'opium]. Cher Jeannot chéri. Je travaille sans relâche à mes masques et je t'embrasse. Jean [signature encadrée du dessin d'une étoile et d'un coeur]» Le dessin original, au centre de la page, représente une femme nue gravissant des escaliers, enveloppée d'un voile léger ou de ses cheveux, et se perçant le flanc d'une dague
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