Etude de costumes de théâtre dont deux masculins à l’épée et un féminin, portant en bas à droite le cachet de la signature à l’encre bleue. Au verso sont écrites les lignes suivantes :
« Des effets nouveaux étaient obtenus par un mélange heureux d’eau-forte et de burin. On avait commencé dès le XVIIème siècle, à savoir se passer de contre-tailles. Callot n’en fit qu’un usage restreint ; et dans les planches de petites dimensions et dans les vignettes, Sébastien Leclerc arrivera par de simples tailles savamment gravées à obtenir des effets saisissants. Cette manière ne fit que se propager de plus en plus. A la fin du XVIIIème siècle toute une école de taille-douciers, se bornait à hacher les teintes par des hachures courtes et serrées, et d’épaisseur variées, tantôt droites, tantôt ondulées, et habilement disposées selon l’éclairage des plans et les particularités des surfaces. On appelait cela la manière grignoteuse ou guillochée. C’était une invitation au bois, debout sur quoi la contre-taille présenta toujours une difficulté sérieuse. Tous les autres procédés alors pratiqué sur le cuivre étaient facilement réalisables sur le bois à la condition de se servir du burin, le bois debout, remplissant cette condition, rendant possible leur passage du cuivre au bois. »
Encre et plume sur papier. 27x21 cm
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