OLYMPE, 1994 Bronze Signé du monogramme, daté et numéroté 3/8 sur la terrasse H. 146 cm, L. 62 cm, P. 33 cm Épouse de François-Xavier Lalanne, Claude réalisa des oeuvres à partir des techniques liées à l'empreinte, au moulage et à la galvanoplastie; on lui doit les pièces les plus intimes mais aussi les plus baroques. Les Lalanne partagent le sentiment que la sculpture, et plus largement l'oeuvre d'art, peut avoir une fonction. Toute leur carrière est tendue par la volonté de restituer à la sculpture, trop longtemps sacralisée, une dimension familière, un éventuel usage. La nature, et plus particulièrement le monde animal, leur offrent une infinité de formes reconnaissables par tous et constituent un répertoire que les Lalanne soumettent aux contraintes de l'art décoratif avec beaucoup d'humour. «Artiste, artisan, designer... les termes n'ont pas d'importance. Ce qui compte, c'est ce que l'on fait et pourquoi on le fait», aime résumer Claude, dont l'inspiration surréaliste plut tant à Dali, à Saint Laurent ou à Gainsbourg. Claude Lalanne retrouve ici ses racines oniriques avec cette statue qui allie le corps féminin et un élément naturel pour exprimer sans doute l'étrangeté d'un monde où l'être reste un mystère tenté par les mutations. Références bibliographiques Les Lalanne, JGM Galerie, Paris, 2002, p.21 Les Lalanne, sculptures récentes, Galerie Guy Pieters, Knokke, 2001 Daniel Abadie, Lalanne(s), éd. Flammarion, Paris, 200, pp.47-48
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