Par la présente, la galerie Gilles Linossier dénommée « Le Vendeur » accepte de vendre le ou les œuvres à l'acheteur dénommé « L'Acheteur », et L'Acheteur d'acheter l'oeuvre au Vendeur, sous réserve des conditions suivantes :
L'oeuvre est vendue par Le Vendeur dans l'état où elle se trouve pendant la vente. Les informations relatives à son état seront mentionnées dans les détails descriptifs de l'oeuvre.
Toutes demandes de restaurations doit être faites au préalable auprès du Vendeur.
A cet égard, L'Acheteur à la responsabilité d'examiner l'oeuvre et de demander des informations quant à son état et aux éventuelles restaurations déjà effectuées.
Toute réclamation post achat ne peut faire l'objet d'une contestation au vu des éléments fournis par Le Vendeur.
Chaque œuvre est accompagnée d'une photo et d'un texte descriptif, établi par Le Vendeur.
Le Vendeur s'engage à fournir une facture et un « certificat d'authenticité » à L'acheteur mais il ne donne aucune garantie de quelque nature que ce soit, expresse ou implicite, relative à l'Oeuvre. Les déclarations du Vendeur dans le certificat, relatives aux informations de l'oeuvre (attribution, description, date, provenance …) n'est qu'une opinion du Vendeur, elles ne sont pas garanties par lui et ne peuvent faire état de réclamation si les avis d'experts diverges à ce sujet. Le vendeur décline toute responsabilité à de nouvelles déclarations post vente sur la dite œuvre.
Les œuvres demeurent l'entière propriété du Vendeur jusqu'au complet encaissement du prix final.
Le payement s'effectue en Euros par virement bancaire ou carte bleue au sein de la galerie située au 11 quai Voltaire, 75007 Paris. Pour toute demande d'un autre moyen de paiement, L'Acheteur doit contacter Le Vendeur, préalablement, pour convenir d'une solution.
Si L'Acheteur souhaite une livraison, un devis devra être demandé préalablement au Vendeur afin que celui-ci puisse faire les démarches à cet effet.
Le contrat est conclu lors de la confirmation du règlement par la banque ou Le Vendeur.
André Charles BOULLE 1642-1732
Dimensions : H 80 cm x L 182 cm x P 89 cm
De forme rectangulaire, il ouvre à trois tiroirs en ceinture, à décor de marqueterie en contrepartie : de laiton sur fond d’ébène. Il repose sur des pieds cambrés.
Ornementation de bronzes ciselés et dorés : lingotière en bec de corbin, écoinçons en palmette, angles en têtes des pieds, cadres moulurés, entrées de serrure aux masques de Bacchus, poignées tombantes aux pastilles en rosette, chutes aux satyres, sabots en acanthe montantes, masque de Bacchante et masque de Sylème en tablier sur les côtés.
Dessus gainé de cuir.
Les tiroirs sont montés en noyer.
Attribué à André-Charles BOULLE (1642-1732) - Vers 1710
(Une entrée de serrure rapportée, renforts sous le plateau et restaurations d’usages)
Bibliographie :
Alexandre Maral - « Girardon Le sculpteur de Louis XIV » Edt. ARTHENA - 2015,
Alexandre Pradère - « Les Ebénistes Français de Louis XIV à la Révolution » Edt CHENE - 1989,
Jean Réné. Ronfort - « André Charles Boulle Un nouveau style pour l’Europe » cat. expo. Frankfurt - 2009.
Pierre Kjellbergrg, « Le mobilier français du XVIIIe siècle -Paris 1986 – page 110.
Musée des Arts et Décoratifs, Paris, (inv. 723B) - Dessin d’André Charles Boulle, vers 1710, plume lavée de bistre.
Notre bureau plat est réalisé suivant le dessin du bureau inventé par André-Charles Boulle dans les premières années du XVIIIe siècle.
Les grands bronzes en tablier sur les côtés représentent les masques de Bacchante et de Sylème.
L’entrée de serrure représente Héraclite et elle est conforme au dessin d’André-Charles Boulle (inv. 723B).
Le dessin des chutes en bronze représentant des têtes de satyres est d'après l'historien et conservateur du Château de Versailles Alexandre Maral, du Sculpteur du Roi : François Girardon (1628-1715)
(Paris, musée du Louvre, département des Arts graphique « Girardon Le sculpteur de Louis XIV » par Alexandre Maral - Edt. ARTHENA 2015) - (Reproduction Fig. 45 page 71).
Le noyer employé pour la fabrication des tiroirs est en noyer dit "noyer noir", choisis avec soins et qui ne présente aucune trace des gelées de 1705. Il s'agit d'une fabrication, qui serait, vers 1710.
We use cookies to provide you with a better browsing experience, perform site traffic analysis, and deliver content and advertisements most relevant to your interests.
Cookie management:
By allowing these cookies, you agree to the deposit, reading and use of tracking technologies necessary for their proper functioning. Read more about our privacy policy.