MORRIS William (1957) Lot n° 31

Vase, 1981 Verre soufflé, surface poudrée de différentes couleurs et applications de verre. Signé et daté. H: 33 cm Hand-blown glass with powder. Signed and dated near base. 13 inches high William Morris (1957) Morris tire son inspiration de la nature, du mythe, de l'archéologie et de l'histoire ancienne. Ses silhouettes ne sont pas un hommage nostalgique à la nature, mais plutôt une enquête anthropologique sur la façon dont les humains ont communié avec les animaux et la nature depuis des siècles. La nature, part importante de l'écosystème, a néanmoins été laissée à l'écart dans les civilisations contemporaines. Morris s'efforce de rétablir ces connexions primitives. James Yood, de l'Université Northwestern écrit : « Ce qui importe n'est pas tant pour lui qu'une source historique originale soit africaine, ou amérindienne, asiatique ou sémite. Ce qui motive Morris, c'est sa vision des parallèles fondamentaux du drame humain dans toutes les cultures, les tendances essentielles qui dans sa vision nous lient tous dans une grande chaîne des êtres. Nous vivons, nous mourons, nous aimons, nous souffrons, nous souhaitons avoir un sens concret de notre passage dans ce monde. » Depuis 1990, le verre de Morris se fait de moins en moins verre, pour adopter les qualités de l'argile, du métal, du cuir ou de l'os. Les surfaces craquelées et les tons de terre sablonneuse des finitions donnent à ses pièces une apparence antique, comme s'il s'agissait d'objets trouvés en creusant la terre. Elles brillent du dedans, cependant, parcourues d'une vie intérieure. Morris emploie une approche spontanée, plutôt qu'une planification minutieuse et consciente, à la façon dont on pourrait procéder avec de l'argile. Bien que le verre de Morris soit dit « soufflé », très peu d'air est effectivement utilisé pour gonfler ses formes. Le verre est tiré et poussé, roulé et pincé à l'aide d'outils de bois et de métal pendant des heures jusqu'à ce qu'une forme émerge de force d'une masse brûlante et vis