De la manière la plus avantageuse d'éclairer les rues d'une ville, pendant la nuit, en combinant ensemble la clarté, l'économie et la facilité du service. Amserdam, 1766. In-8, basane fauve marbrée, dos lisse fileté or, tranches rouges (reliure de l' époque). Première édition. Grande planche gravée sur cuivre d'après Patte, repliée à la fin: elle détaille un modèle de réverbère. "Cet appareil était alimenté par de l'huile de faîne et produisait trois lumières, bien qu'il n'était muni que d'une mèche; deux réflecteurs multipliaient la source lumineuse par réflexion" (Defrance, Histoire de l' éclairage des rues de Paris, p. 62). On doit à l'architecte Pierre Patte (1723-1814) de nombreux projets d'aménagement de la capitale. En 1763, le lieutenant général de police Antoine de Sartine organisa un concours pour la conception de lanternes fi ables. Déclaré infructueux, le concours fut reconduit et, en 1766, l'Académie des sciences adopta la lanterne à réverbère de Dominique-François de Châteaublanc. Ainsi, en 1769, le nombre de réverbères pour l'éclairage des rues à Paris fut porté à six mille. Les rues de la capitale devinrent plus sûres la nuit, suscitant d'amusantes satires dont on voit deux exemples ci-après (cf. lots nos 436, 437). Bon exemplaire en reliure du temps. Quelques rousseurs.
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