* Victor HUGO. L.A., [25 juin 1848, à SA FEMME] ; 1 page in-8 au crayon.
Lettre inquiète pour sa famille pendant les sanglantes émeutes de juin 1848.
« Chère amie, je suis dans d’affreuses anxiétés. Où êtes-vous ? Que devenez-vous ? Depuis deux jours je rôde jour et nuit autour du quartier sans pouvoir y pénétrer. J’ai le cœur déchiré. Écris-moi un mot, dis-moi que vous êtes tous en sûreté et que vous allez tous bien. Je ne vis pas. Donne-moi des nouvelles détaillées de vous tous. Je suis ici depuis vingt-quatre heures avec un mandat d’ordre, de paix et de conciliation. Dieu nous aide ; il nous aidera ! La France sera sauvée. Surtout sois tranquille sur moi. Je vais bien quoi que épuisé de fatigue. »
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