* Adèle HUGO (1830-1915) fille du poète, devint folle. Copie autographe d’une lettre de Victor HUGO, Hauteville house 9 mai 1862, à Alfred CUVILLIER-FLEURY ; 2 pages in-8.
Sur Les Misérables (dont Cuvillier-Fleury avait rendu compte dans le Journal des Débats du 29 avril). Hugo le remercie de son « article si remarquable […] par le talent et l’élévation loyale de la critique littéraire », qui serait excellent « sous un régime de liberté », où « la discussion politique, sociale et philosophique » pourrait donner lieu à une réplique, alors que « sous le régime actuel » le débat peut être brutalement arrêté « par la censure et la police […] Vous avez une de ces plumes qui guérissent aisément les blessures qu’elles font. Peut-être dans la suite de votre appréciation, jugerez-vous juste de couvrir un peu, ne fût-ce qu’au point de vue littéraire, ce livre qui est de bonne foi ; et vous vous honorerez en prouvant au pouvoir peu moral et peu scrupuleux de ce régime, que les écrivains ne lui livrent pas les écrivains »…
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