ANDRÉ JUILLARD
LE CAHIER BLEU, Casterman 1994
Planche originale n° 20, prépubliée dans (À Suivre)
n° 191 de décembre 1993. Signée.
Encre de Chine et encres de couleur sur papier
30 × 40 cm (11,81 × 15,75 in.)
La planche débute sur une case longue. Elle reprend le cadrage exact de celle ouvrant l'album, nu compris. Au deuxième strip, surprise ! Victor accompagne Louise dans sa cuisine. Les amants évoquent ces rideaux - absents - qui sont une clé du Cahier bleu et de son scénario tendrement triangulaire, « plus proche du cinéma d'Éric Rohmer que de celui de François Truffaut », estime André Juillard. Quant aux figurines de terre cuite posées sur la cheminée et dédoublées par le miroir, l'artiste les a achetées à Rio. « Elles ont été picorées dans ma propre vie », sourit-il, familier de cette osmose. Jouent-elles le même rôle que les « MacGuffin » d'Hitchcock, ces objets prétextes au développement de l'intrigue ? Peut-être. En tout cas, la dernière réplique de Louise - « Embrasse-moi, idiot ! » - cite le titre d'un film de Billy Wilder. Faut-il dire qu'André Juillard est féru de cinéma ?
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