Domenico Bresolin (1813-1900, attr.)
Statue du condottiere Bartolomeo Colleoni, vue de dos
Venise, vers 1854
Épreuve sur papier salé, vernis à l'albumine, tampon sec
du libraire Carlo Ponti
De 1431 à sa mort en 1475, ce fut une longue relation tantôt de haine, tantôt d'amour, entre Colleoni et la Sérénissime le condottiere recherchant la reconnaissance de ses capacités guerrières et recevant tous les honneurs et richesses de la République, jusqu'au monument équestre, si ardemment désiré, érigé sur la piazza San Marco. Le condottiere était tellement fier de son patronyme qu'il en fit le menaçant cri de guerre « Coglia, Coglia » c'est-à-dire « Couillons, couillons » et continua à les représenter, avec un réalisme accru, sur son blason en y ajoutant les fleurs de lys d'or. Ce fut le condottiere luimême qui précisa dans un acte public que ses armes nobiliaires étaient celles qui portaient :
« duos colionos albos in campo rubeo de supra et unum colionum rubeum in campo albo infra ipsum campum rubeum » (Blason : coupé de gueules (rouge) et d'argent, à trois paires de testicules de l'un à l'autre. )
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