Gazette Drouot logo print
Lot n° 38

ARMAN FERNANDEZ DIT ARMAN (1928 - 2005)

Result :
Not available
Estimate :
Subscribers only

SUPER NOVA Coulées d'encre Pièce unique Bouteilles d'encre sur panneau Signé en bas vers la droite 126 x 180 cm En 1969, la Galerie Ileana Sonnabend présente les travaux les plus récents d'Arman. Jacques Michel dans la longue chronique qu'il consacre à l'artiste, écrit dans Le Monde (13 mars) : «Toute une part de son OEuvre traduit ces moments : le foisonnement des objets devient pour l'oeil une ‘matière' et l'artiste en use comme de quelque peinture ou de volumes sculpturaux. Sa virtuosité est telle qu'Arman refait avec tout objet qui lui tombe sous la main, mais mieux avec certains qu'avec d'autres, des ‘tableaux' qui rappellent étrangement l'esthétique afocale en all-over, couvrant un espace d'un bout à l'autre du cadre, d'un Jackson Pollock. [...] Ses oeuvres récentes, où il aligne des tubes de couleur modifiés dans la masse cristalline du Plexiglas ou les écrase entre deux plaques transparentes, telles des fleurs étalant dans une sorte de délire coloré leurs pétales modern style, agglomère des crayons de pastel ou des pinceaux saisis telle une étrange Volkerwanderung d'objets dans un espace sans fin, si elles sont assurément moins provocantes et inquiétantes, deviennent diablement décoratives.» 1990 : 20 octobre : à la Vrej Baghoomian Gallery de New York, Arman présente ses Accumulations monochromes. Donald Kuspit, qui préface le catalogue, écrit dans Artforum (janvier 1991) : «Toutes les Accumulations monochromes ont une intensité, une dynamique à la fois ardente et lyrique, violente et tendre. Les arrangements, parfois hasardeux, parfois réguliers sont caractéristiques à la fois de l'analité orgastique et de l'éloquence abstraite. La matière picturale semble de la libido à l'état pur - ce qu'est la libido en tant que pure ambivalence - même lorsque les oeuvres ironisent de manière sardonique sur le painterly et, en fait, le fait de peindre.»