FANG - GABON
Masque en bois sculpté et patiné orné de triangles incisés sur le haut des joues évoquant quelque scarification traditionnelle.
Haut. : 51 cm (hors socle)
Note : Chez les Fang, le ngil était un rite de régulation sociale. Ses adeptes utilisaient des ossements humains anonymes comme ingrédients magiques au cours des épreuves judiciaires et de lutte contre la sorcellerie. Le groupe, formé en milice, allait de village en village, à la demande et aux frais de commanditaires, à l'occasion par exemple d'un décès inexpliqué ou de soupçons d'envoûtement. Le rite consistait surtout à faire peur à ceux qui auraient eu des intentions maléfiques ou qui auraient conservé secrétement des "fétiches" interdites, notamment par la manifestation spectaculaire du masque, à la tombée de la nuit. Ayant occasionné des troubles dans des villages par suite d'abus de ses adeptes, le ngil fut peu à peu interdit par l'administration coloniale française, vers 1920.
Source : "Les Forêts natales - Arts d'Afrique équatoriale Atlantique - Actes Sud Musée du Quai Branly Jacques Chirac - octobre 2017"
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