ANDRÉ JUILLARD
LES 7 VIES DE L'ÉPERVIER
Ariane et le Masquerouge, illustration originale réalisée pour une sérigraphie publiée par
les éditions Champaka en 1992. Signée. Encre de Chine et encre de couleur sur papier
35,8 × 29 cm (14,09 × 11,42 in.)
Une image d'une très grande tristesse, et qui bénéficie d'une très sobre et élégante mise en scène. Juillard aime à dessiner des personnages qui tournent ostensiblement le dos aux spectateurs. Le vent de l'automne souffle et emporte les feuilles mortes, sans que Montand ait à les ramasser à la pelle.
Nul doute que Juillard aura pensé à cette chanson signée Jacques Prévert comme bande-son. Certaines paroles semblent d'ailleurs coller parfaitement à l'ambiance de cette image : « Les feuilles mortes se ramassent à la pelle / Tu vois, je n'ai pas oublié / Les feuilles mortes se ramassent à la pelle / Les souvenirs et les regrets aussi. »
« J'ai réalisé cette sérigraphie pour les éditions Champaka. Cette illustration évoque bien sûr Les 7 Vies de l'Épervier. Je me souviens que cette image avait beaucoup plu à Régis Loisel. Il s'agit d'une case automnale mettant en scène Ariane le Masquerouge. Il y a quelque chose d'un adieu. Ariane regarde s'éloigner le justicier. Elle ne sait pas que ce personnage est son père Alors que lui sait ! » A.J.
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