L.A.S. «Edgard» à Thérèse Morbilli. 7 août (1906). 4 pp. bi-feuillet in-8; enveloppe jointe.
Rare lettre à sa soeur, Thérèse Morbilli (1840- 1912) dont il a réalisé plusieurs portraits. Le peintre y évoque ses graves problèmes de vue et l'aide de son ami mécène Henri Rouart. C'est vrai, ma chère Thérèse, j'aurais du répondre à ta bonne lettre sur mes 72 ans, mais l'ennui, le dégoût d'écrire, me tiennent et ne feront qu'augmenter. Ah ! mes pauvres yeux ! Quand ils me quitteront tout à fait, que je ne pourrai plus travailler un peu, je deviendrai fou; voilà tout. Sans les bons Rouart, je serais bien abandonné. Ils sont si fidèles, si affectueux que je n'en reviens pas. Ils me tarabustent, sans se lasser, pour que j'aille dans la petite maison qu'ils m'ont prêtée l'année passée. Et je ne les écoute pas, attaché, rivé à la sacrée sculpture, à bout de laquelle je ne viens pas (...)
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