Discours sur la manière la plus parfaite de conserver sur mer l’égalité du mouvement des clepsidres ou sabliers]. Pièce qui a remporté le prix de l’Académie royale des sciences, proposé pour l’année mil sept cens vingt-cinq... Paris, Claude Jombert, 1725. In-4, cartonnage de papier marbré, pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat, tranches rouges (Reliure moderne). Édition originale, illustrée d’une planche dépliante gravée par F. Baillieul. En 1725, l’Académie proposa la recherche des moyens de conserver sur mer l’égalité du mouvement des clepsydres ou des sabliers : le jeune Bernoulli y répondra, imaginant de mettre la clepsydre sur une plaque de fer flottant sur du mercure contenu dans un vase sphérique ; quant aux sabliers, il pensa, pour combattre les effets de l’inclinaison, à faire écouler le sable par des trous répartis uniformément à la surface d’une sphère. Imparfaite, ces thèses formeront les pièces fondatrices de la formulation du théorème de Bernoulli qui apparaîtra quinze ans plus tard dans Hydrodynamica - De viribus et motibus fluidorum commentarii de Daniel Bernoulli (Paris, 1738). Pour d’Alembert, ce texte est l’œuvre fondatrice de l’hydrodynamique en tant que discipline physique moderne Jacques Attali partage, entre autres passions, celles des sabliers et clepsydres. Il a publié en 1997 un important ouvrage sur le sujet, Mémoire de sabliers, Collections, mode d’emploi (Éditions de l'amateur, 1997). Poggendorff, I, 161.
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