Anciennement en charge de la programmation culturelle du French Institute Alliance Française (FIAF) de New York, cette historienne de l’art a pris la direction du bureau français du World Monuments Fund, qui vient de rouvrir à Paris.
Pourquoi le World Monuments Fund, organisation non gouvernementale créée en 1965, rouvre-t-il son antenne à Paris ? L’antenne française avait été créée en 1989, au moment où la stratégie globale du WMF était à l’expansion. Elle a fermé ses portes en 2017, dans un contexte d’importantes réorganisations et une période qui n’était pas facile aux États-Unis. Aujourd’hui, le WMF va extrêmement bien, avec à nouveau une stratégie expansive, depuis notamment l’arrivée d’une nouvelle présidente en 2019, Bénédicte de Montlaur. Dans ce contexte, il était impossible de ne pas rouvrir l’antenne française, à la fois parce que deux projets avaient été lancés ces dernières années, mais aussi parce que la France est omniprésente dans l’univers du patrimoine. Cela nous rapproche également d’un certain nombre d’institutions partenaires, comme l’Unesco ou l’Aliph, l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit . En plus de cela, une très généreuse donation de la Florence Gould Foundation nous a permis, de manière pratique, de rouvrir cette filiale. Quelles sont vos ambitions pour la France ? Elles sont très grandes…
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