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Tel un peintre à son chevalet

Publié le , par Christophe Averty

En portraitiste de son temps, Yves Saint Laurent a nourri son travail d’un regard précurseur. Deux musées créés par Pierre Bergé, à Paris et à Marrakech, se font désormais les gardiens et passeurs de son précieux héritage.

Modèles présentés dans la salle historique du musée YSL Paris. © Luc Castel   Tel un peintre à son chevalet
Modèles présentés dans la salle historique du musée YSL Paris.
© Luc Castel


 
La mode est un miroir de la vie, le reflet d’un monde en constant mouvement. De Paris à Marrakech, Yves Saint Laurent ne cessera de puiser sa création aux couleurs et aux mutations du monde. Aujourd’hui, jetant un pont entre les deux villes où son œuvre s’est bâtie, l’hôtel parisien abritant l’ancienne maison de couture, fermée en 2002, rouvre ses portes pour raconter son histoire et raviver l’atmosphère solennelle et feutrée de ses heures glorieuses. Dans son prolongement, au Maroc, tout près du jardin Majorelle, un second musée enrichi d’un centre culturel porte un regard transversal sur les réalisations et les inspirations du couturier, en soulignant les liens qui l’unissent tout autant aux cultures ancestrales berbères qu’à la vie artistique d’aujourd’hui. Un projet aux racines profondes La mémoire est un ferment de la création. Le petit prince de la mode le savait et ne l’a jamais oublié, malgré la ferveur de chaque défilé et l’incertitude du triomphe. Dès ses premières collections, la maison de couture, qui arbore ses initiales en lettres d’or avenue Marceau, devient, au-delà d’une prestigieuse enseigne, le creuset de vifs souvenirs. Saint Laurent et Pierre…
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