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Ronan Grossiat, collectionneur engagé

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Il incarne une nouvelle génération de collectionneurs, qui préfèrent s’investir plutôt qu’investir. Une démarche poursuivie en créant le groupe Émergence, au sein de l’Association pour la diffusion internationale de l’art français. Explications et motivations.

  Ronan Grossiat, collectionneur engagé
 
© Studio Falour
Comment est né votre goût de l’art  ? C’est le résultat d’un itinéraire assez classique. J’ai vécu dans une famille ouverte à la culture. Enfant et adolescent, je visitais les musées avec mes parents, et j’ai continué à l’âge adulte. Par la suite, je me suis spontanément tourné vers l’art contemporain, sans doute parce que j’étais davantage attiré par les sujets ancrés dans la réalité. Je n’ai commencé à acheter qu’après avoir démarré ma vie professionnelle, à l’amorce des années  2000, lorsque j’en ai eu les moyens. Car je ne dispose pas de fortune familiale. Et de quelle manière vous êtes-vous introduit dans le milieu artistique  ? Les galeries ont joué un rôle crucial. Au départ, j’y entrais au hasard, par curiosité, y compris lors de mes voyages à l’étranger, puis je les ai sélectionnées en fonction des plasticiens dont j’avais remarqué le travail dans des expositions. Parallèlement, j’ai très vite fréquenté les salons d’art marchands, comme la FIAC ou celui de Montrouge, auquel je voue une sympathie particulière en raison de son soutien aux artistes émergents. Avec le temps, je suis resté attentif à la programmation des grandes institutions, des foires et biennales internationales, tout…
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