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Memorist, pôle de compétences du patrimoine

Publié le , par Sarah Hugounenq

De la restauration traditionnelle d’incunables à la réalisation du jumeau numérique d’un monument, la panoplie du nouveau pôle de compétences Memorist est large. Plongée dans le monde de l’export des savoir-faire français.

L'église Saint-Georges de Lalibela, en Éthiopie. © iStock Narvikk Memorist, pôle de compétences du patrimoine
L'église Saint-Georges de Lalibela, en Éthiopie.
© iStock Narvikk
Lancer un groupement d’entreprises dédié à la valorisation, la restauration et la sauvegarde du patrimoine, à l’heure où sa vulnérabilité n’est plus à prouver, sonne comme une évidence. Plus surprenantes en revanche sont les racines dans lesquelles plonge Memorist  : ce pôle de compétences ultraspécialisé est une division de la multinationale Mobilitas, géant de 4  000  salariés œuvrant dans la relocation de biens et de personnels, au chiffre d’affaires de 360  M€ et qui existe depuis 1974. « Faisant face à la fin de l’usage de certains locaux dans le cadre des relocations de salariés et d’entreprises, le groupe s’est diversifié vers l’archivage, le stockage, puis la numérisation des archives. De fil en aiguille, la rencontre en 2016 avec Arkhênum, spécialiste à Bordeaux de la numérisation de documents anciens, a conduit à son rachat avec une idée en tête  : pousser les savoir-faire français à l’international », explique Laurent Onaïnty, directeur général de Memorist, après avoir été celui d’Arkhênum. Le rachat de cette entreprise en difficulté de trente  salariés n’était qu’un coup d’essai dans une stratégie de conquête du marché français de la numérisation…
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