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Mary Morton, la peinture en partage

Publié le , par Caroline Legrand

Au sein de la National Gallery of Art de Washington, la conservatrice du département de peinture française se bat pour promouvoir celle-ci dans son pays. Rencontre avec une esthète et une passionnée.

  Mary Morton, la peinture en partage
 
Courtesy National Gallery of Art, Washington
Quel a été votre parcours avant d’arriver à la National Gallery of Art ? J’ai suivi un cursus d’histoire de l’Europe à l’université, puis, après avoir travaillé plusieurs années à Los Angeles, ma ville natale, j’ai obtenu mon doctorat en peinture européenne, avec une spécialisation sur la période 1848-1914. C’est le même découpage chronologique que pour les collections du musée d’Orsay, où j’ai étudié durant des mois. Mais, en France, j’ai passé la plupart de mon temps à la Bibliothèque nationale, quand elle était encore rue de Richelieu, dans le département des manuscrits. J’ai occupé mon premier poste de conservatrice au musée des beaux-arts de Houston, où nous avons préparé la collection pour le nouveau bâtiment Beck, conçu par Rafael Moneo. Ensuite, j’ai travaillé à Los Angeles, au musée Getty, au département de peinture européenne et, depuis neuf ans, je suis à la National Gallery, en tant que conservatrice des peintures françaises des XVII e , XVIII e et XIX e   siècles, ce qui représente 650 œuvres. Mais je m’occupe aussi, pour le XIX e   siècle, de toutes les peintures européennes (hollandaises, allemandes, scandinaves). Vous revenez régulièrement en Europe… Oui, je me rends en France plusieurs fois par an pour voir des expositions, rencontrer des collègues et des marchands, élaborer des projets ou effectuer…
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