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Marie Victoire Poliakoff, entre art et poésie

Publié le , par Éric Jansen

Elle fête les 30 ans de sa galerie en présentant une exposition autour de son grand-père, Serge Poliakoff. L’occasion d’évoquer l’artiste et sa cote, mais aussi le parcours atypique de sa plus grande admiratrice.

  Marie Victoire Poliakoff, entre art et poésie
 
© Éric Jansen
Lorsque son grand-père est mort, en 1969, elle avait 5 ans. C’est jeune pour avoir des souvenirs, et pourtant, Marie Victoire Poliakoff en a des dizaines. Il faut dire que le peintre l’emmenait partout, avec lui ; et très tôt, la fillette a été grisée par les effluves de l’atelier et le délicieux bourdonnement des vernissages. Il était donc logique qu’elle ouvre un jour sa galerie. Un lieu atypique, où elle tient à ce que l’art contemporain se conjugue au charme. Votre nouvelle exposition s’intitule «Serge Poliakoff et ses amis». Un hommage à votre grand-père et une façon de fêter les 30 ans de votre galerie ? En fait, je vais les fêter pendant un an, avec une suite d’événements. Je ne voulais pas d’une date précise. C’est comme cette exposition : j’aurais pu la programmer pour le cinquantenaire de sa mort, le 12 octobre 1969. Mais j’aime faire les choses un peu à côté… Et puis, l’année prochaine, j’organiserai autre chose sur mon grand-père. Qu’allons-nous découvrir dans cette exposition ? Je souhaitais rappeler les liens que Poliakoff avait eus avec d’autres figures majeures, afin que l’on réalise la place qu’il a occupée dans le monde de l’art des années 1950-1960. J’ai réuni une quarantaine d’œuvres signées Arp, Calder, Fontana, Giacometti, Hartung, Music, Soulages……
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