Des monnaies au mobilier royal, une collection éclectique

Qui se cache derrière cette grande collection ? Le secret est bien gardé : pas de nom, pas même d’initiales, ce sont les œuvres ici qui ont la vedette. Et quelles œuvres ! Réunies au cours de ces cinquante dernières années, elles sont aujourd’hui dispersées à titre judiciaire. Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne… Les objets, tous proposés dans un très bel état de conservation, révèlent l’œil averti du collectionneur et son intérêt pour l’histoire, mais aussi l’étendue de ses moyens financiers. Nul doute qu’il y aura du monde sur les rangs pour ce qui s’annonce comme l’un des temps forts de la saison, probablement même de l’année. Sachez qu’un troisième opus également prometteur, consacré aux tabatières chinoises et aux miniatures de l’Inde et de l’Iran, est prévu pour le 15 décembre. Pour l’heure, 230 monnaies et médailles en or, dont un ensemble de l’époque romaine, ouvrent le feu. «Une collection éblouissante, parmi les plus belles de ces trente ou même quarante dernières années», s’enthousiasme l’expert, Sabine Bourgey. Une couronne d’or de 1340, ciselée à l’avers d’une couronne royale, au revers d’une croix feuillue et de quatre lis (40 000/45 000 €), côtoie…