Crosse en ivoire (?) sculpté, réalisée en quinze éléments, avec rehauts de polychromie, de dorure et de cabochons en corail. Volute aux angles abattus allant en s'amenuisant. Tête d'animal fantastique à la base et de serpent à l'extrémité. Sur chaque face, inscriptions en partie effacées issues d'un feuillage reprenant une parole placée dans la bouche de saint Jean-Baptiste (Jean, chap.I, v.29) ECCE AGNVS DEI . ECCE QUI TOLLIS PEC(C)ATA [MVNDI] ("Te voici Agneau de Dieu, Te voici, Toi qui enlèves les péchés du monde"). Italie, XIVe siècle Hauteur : 26,7 cm Soclée (quelques manques dont la mâchoire inférieure du serpent et cabochons de corail vraisemblablement postérieurs) Un certain nombre de crosses comparables sont conservées en Europe dans les cathédrales ou les musées : en Allemagne, provenant du monastère de Bredelar au Westfalisches Landesmuseum de Munster ou au monastère de Nonnberg à Salzburg, en Pologne, au Palais de l'Evêché de Czestochowa, plusieurs en Italie, à la cathédrale de Sienne, à la Galerie nationale de Pérouges et au Bargello de Florence. Une, restaurée et entourée d'une monture en bronze doré plus tardive, est également visible à l'Art Institut de Chicago (1974.84). Provenance : Lempertz Kunsthaus. Vente en novembre 1974. Bibliographie comparative : R.H. Randall, The Golden Age of Ivory - Gothic carvings in North American Collections, New York, 1993, p. 134.
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