Charles Camoin (1879-1965)

Les deux peintres se faisaient une nouvelle fois chantres du paysage et naturellement, cela plaisait !

Mis à l’honneur jusqu’au 11 septembre au musée de Montmartre, Charles Camoin se distinguera également aux enchères avec ce paysage maritime. Un sujet fétiche pour ce natif de Marseille.

L'artiste est à l'honneur dans la cité phocéenne à travers deux natures mortes, dont cette chatoyante Composition au bouquet d’anémones et à la coupe d’oranges.

Ce tableau de fin de carrière illustre le retour de Charles Camoin à une peinture sur le motif, en l’occurrence celui des paysages de Saint-Tropez, sa ville d’adoption.

Est-on bien à Saint-Tropez ? Loin de l’agitation qui règnera quelques décennies plus tard, Charles Camoin réalise une peinture à la touche enlevée et aux couleurs radieuses.

8 000/12 000 € seront à envisager, vendredi 14 octobre à Marseille lors de la vente organisée par Marseille Enchères Provence OVV, pour décrocher cette huile sur toile peinte en 1910 par Charles Camoin (1879-1965) et représentant une vue de la Banlieue...

Comme Louis Valtat, Henri Manguin ou Jean Puy, Charles Camoin (1879-1965) est de ces artistes fauves qui n’ont pas eu la renommée d’Henri Matisse, mais dont l’œuvre mérite d’être reconsidéré. Ceux qui connaissent sa peinture l’associent d’abord au sud...

Régnait ici comme un avant-goût de la saison estivale avec cette vue ensoleillée du Midi, signée par Charles Camoin, tandis que paradaient des bijoux bien parisiens.

L'huile sur toile, datée de 1905, à la touche enlevée et aux couleurs radieuses, triplait son estimation haute ce mardi, sous le marteau de Yann Le Mouel. L'artiste retournera tout au long de sa vie à Saint-Tropez, fasciné par la lumière du Midi, comme le rappelait la Gazette dans son numéro du 10 février. 

Des portraits féminins donnaient le ton, allant de la touche légère de l’un au coloris fort de l’autre, assortis d’un paysage signé Verdilhan.