Marie-Élisabeth Lemoine (1761-1811)

La dispersion, fin mars, à Drouot, de plusieurs œuvres provenant des descendants de la sœur de la peintre est une belle surprise pour les chercheurs… et le public.

Les œuvres dispersées prochainement à Drouot ne reviennent pas à une mais à deux des sœurs Lemoine, Marie-Victoire et Marie-Élisabeth, et constituent ainsi la promesse de nouvelles recherches qui vont rendre justice à cette dernière.

En montrant les œuvres des sœurs Lemoine – quatre femmes peintres de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle –, le musée Jean-Honoré Fragonard éclaire un pan entier de l’histoire de l’art, jusque-là méconnu.

Trois aquarelles du peintre emblématique des voiliers de la grande flotte française s’élançaient dans la course aux enchères.

Le célèbre Marin-Marie entraînait dans son sillage une toile de Mathieu et une cafetière en argent du XVIIIe siècle… entre autres !

Préemption oblige, la dauphine peinte par Joseph-Siffred Duplessis sera reine en son château.

Marie-Antoinette était la reine de cette dispersion, grâce à des objets lui ayant appartenu.

Parmi les pépites rassemblées par cet illustre expert de peinture ancienne, incontournable dans le Paris des années 1970, des œuvres des XVIIe et XVIIIe siècles créaient la surprise.

Peu de femmes ont fait l’objet d’autant de représentations : en peinture, en littérature, au cinéma, dans la mode ou les arts décoratifs… Au fil des siècles, la dernière reine de France est devenue ce qu’on appelle une icône. C’est de nouveau sur elle...

L’instrument rappelait les talents musicaux de la souveraine au destin tragique : la guitare-luth, dont elle jouait à Versailles et à Trianon, vient de recevoir le meilleur accueil.