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Marie-Victoire Lemoine, la redécouverte d’une grande artiste

Publié le , par Carole Blumenfeld

La dispersion, fin mars, à Drouot, de plusieurs œuvres provenant des descendants de la sœur de la peintre est une belle surprise pour les chercheurs… et le public.

Marie-Victoire Lemoine (1754-1820), Autoportrait au chevalet, huile sur toile, 54 x 44 cm... Marie-Victoire Lemoine, la redécouverte d’une grande artiste
Marie-Victoire Lemoine (1754-1820), Autoportrait au chevalet, huile sur toile, 54 44 cm (détail).
Estimation : 4 000/6 000 
L’histoire des sœurs Lemoine est l’une des plus belles de la peinture française du XVIII e   siècle, aussi mystérieuse et énigmatique soit-elle. Marie-Victoire, Marie-Élisabeth, Marie-Denise et Marie-Geneviève étaient les quatre cousines de Jeanne-Élisabeth Gabiou, épouse en premières noces du sculpteur Antoine-Denis Chaudet, puis du cousin de l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart. L’œuvre des sœurs Lemoine, comme celle de leur cousine, fut longtemps oubliée. Dans l’article qu’il consacra à l’artiste en 1996, Joseph Baillio fut le premier à s’offusquer que Marie-Victoire fasse partie des «laissés-pour-compte» de l’histoire de l’art. Le spécialiste d’Élisabeth Vigée Le Brun retraçait son parcours et proposait un «essai de catalogue». Plusieurs tableaux sont réapparus depuis, mais la vente de mars prochain va sensiblement enrichir la connaissance de son travail. Elle révèle surtout combien l’histoire de l’art est une discipline exigeante qui requiert patience et prudence.   Portrait de petit garçon avec une charrette de jeux, jouant à faire des bulles , huile sur toile…
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