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Yves-Bernard Debie, collectionneur et avocat engagé

Publié le , par Stéphanie Pioda

Avocat belge de nombreux marchands d’art, du SNA et du Parcours des Mondes, Yves-Bernard Debie a fait de la question des restitutions son cheval de bataille, arguments à la clé. Rencontre et avant-goût du Parcours des Mondes.

Yves-Bernard Debie dans sa demeure bruxelloise. Photo David Atlan Yves-Bernard Debie, collectionneur et avocat engagé
Yves-Bernard Debie dans sa demeure bruxelloise.
Photo David Atlan
Vous êtes avocat spécialisé en droit du commerce de l’art et des biens culturels, mais êtes aussi collectionneur. Comment avez-vous combiné ces deux passions ? Mon goût pour l’art a précédé mon intérêt pour le droit et mon métier d’avocat. Je suis né dans un atelier d’artistes et j’ai grandi dans les décors composés par deux grands collectionneurs, mon père et mon grand-père paternel. Ma spécialisation dans cette partie du droit qui s’impose au marché de l’art découle de ma passion pour les œuvres, pas uniquement extra-européennes, d’ailleurs. Votre première acquisition nous ramène trente ans en arrière, avec un pendentif des îles Salomon en coquillage, une représentation stylisée de trois frégates. Comment s’est construite votre collection depuis ? Je ne suis pas de ces collectionneurs érudits et méthodiques. Ma collection n’est faite que de rencontres, souvent avec un marchand, toujours avec un livre. Collectionner des œuvres africaines, polynésiennes, antiques ou des vestiges du Néolithique voire quelques fossiles de dinosaures, ce n’est finalement qu’ouvrir un dialogue avec ces ailleurs dont nous rêvons tous. Décrivez-nous quelques objets phares… Je n’en prendrai qu’un, le dernier. J’ai eu la chance de pouvoir acquérir récemment, lors de la vente…
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