Gazette Drouot logo print

Steph Simon un galeriste pionnier

Publié le , par Sylvain Alliod

Sans lui, les créations de Charlotte Perriand et de Jean Prouvé auraient sans doute connu une diffusion plus confidentielle, au grand désespoir des collectionneurs !

La galerie Steph Simon au moment de son ouverture, en 1956.DR Steph Simon un galeriste pionnier

La galerie Steph Simon au moment de son ouverture, en 1956.
DR

L'histoire commence un peu comme un roman policier. En 1953 dans le VIII e arrondissement, une veille de Noël, jour de paie, des indélicats tentent de s’emparer de la caisse d’un établissement. Alerté par les cris, un homme contribue à l’arrestation des voleurs, non sans mal puisqu’il est blessé. L’indemnité versée par l’assurance va cependant permettre à notre héros de se lancer dans une nouvelle aventure : l’ouverture d’une galerie dédiée au mobilier contemporain. Stéphane Simon (1902-1982) tient le rôle principal dans cette affaire. S’il n’est alors plus un jeune homme, il affiche, à plus de 50 ans, une vitalité et une joie de vivre qui attirent les sympathies. Ami de nombreux architectes, ancien directeur des ventes chez Frigidaire – chez qui il a acquis une solide expérience de la production industrielle et de la commercialisation des objets ménagers –, Steph Simon entame, en pleine reconstruction, une nouvelle carrière. En 1947, il crée, avec René Fossul et Robert Marrou, Fosima (FO[ssul]SI[mon]MA[rrou]), une société commerciale d’éléments industriels de construc- tion. En 1949, il prend son…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous