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Sam Stourdzé, vers une renaissance de la villa Médicis

Publié le , par Vincent Noce

À 49 ans, il assume les fonctions de directeur de l'institution depuis septembre 2020. Ce spécialiste de la photographie et du cinéma expose son envie d’en faire un lieu ouvert aussi bien à la création contemporaine qu’à une histoire de l’art revisitée.

© Daniele Molajoli  Sam Stourdzé, vers une renaissance de la villa Médicis
© Daniele Molajoli
La villa Médicis a traversé une période troublée. Avez-vous le sentiment qu’elle est pacifiée  ? Heureusement, avant mon arrivée, Stéphane Gaillard s’est chargé de l’intérim. C’est une maison que je connais bien puisque j’ai été pensionnaire il y a douze ans pour un travail sur Fellini. La Villa avait besoin de se reposer certaines questions, pour s’assurer qu’elle pouvait être un lieu chargé de trois cent cinquante ans d’histoire et une institution du XXI e   siècle. L’histoire de l’art en son sein s’est sentie malmenée… Nous disposons d’un département d’histoire de l’art très fort, avec la revue Studiolo , dont je compte améliorer la diffusion. Il faut porter haut l’histoire de l’art et aussi vivre avec son temps. Je sais que cette idée ne plaît pas à tout le monde  ! Nous n’avons pas à avoir honte de notre passé. Pour autant, on peut regarder l’histoire de l’art en face, penser qu’il y a des histoires, des vérités. Depuis Balthus et Malraux en 1968-1969, la villa Médicis a connu une grande continuité. Il faut faire évoluer une institution qui était destinée à fabriquer des artistes officiels de l’État. Il était temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Avez-vous les…
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