Gazette Drouot logo print

Noah Horowitz, une trajectoire américaine

Publié le , par Pierre Naquin

Depuis 2015, il dirige l’édition américaine du géant Art Basel. Juste avant le grand raout de l’art contemporain, qui a ouvert ses portes jeudi 7 décembre, Noah Horowitz s’était confié à la Gazette. Entretien sous le soleil de Floride.

Noah Horowitz Noah Horowitz, une trajectoire américaine
Noah Horowitz
À 38 ans, le directeur «Amériques» d’Art Basel a déjà eu plusieurs vies. Originaire de New York, Noah Horowitz a fait ses classes à l’Institut Courtauld de Londres. Sa thèse  publiée en 2011 par les éditions de l’université de Princeton  devait faire grand bruit à une époque où l’art contemporain rimait avec fonds d’investissement. Mais The Art of the Deal ne se contente pas de parler de création comme actif financier. Il met des mots sur des mécanismes du marché que l’on commençait alors à percevoir et qui, aujourd’hui, se révèlent indiscutables : l’événementialisation et la socialisation de l’art contemporain, l’émergence de nouvelles méthodes de financement de la création, ou encore l’essor des nouveaux médiums. Quelques années plus tard, le même Noah mettra certaines de ses idées en pratique en prenant la direction artistique de la première édition de VIP Art Fair, avec le galeriste James Cohan et l’entrepreneur Jonas Almgren. Après avoir redressé la barre de l’Armory Show, de 2011 à 2015, il est appelé par le géant Art Basel pour superviser les activités dans les Amériques. Miami a vu passer plusieurs ouragans cet été. Cela aura-t-il un impact sur la foire ? Miami a subi…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous