La notoriété de Monna Lisa se mesure aux hordes de touristes qui se bousculent pour la voir. Mais aussi au nombre des copies, réalisées entre le XVIe et le XIXe siècle. Retour sur ce phénomène, en amont de l’exposition consacrée par le musée du Louvre à son génial auteur, Léonard de Vinci.
C’est l’œuvre la plus célèbre au monde. Et l’un des tableaux les plus copiés de l’histoire de l’art. Au début des années 1950, le Louvre en avait répertorié cinquante-deux. «Aujourd’hui, nous en recensons cent dix, et il en existe sans doute davantage», estime Vincent Delieuvin, conservateur du département des peintures et co-commissaire de l’exposition parisienne. Durant ces quelques décennies, beaucoup ont d’ailleurs ressurgi sur le marché, et trouvé des acquéreurs : preuve que la dame florentine conserve son aura. Et les réapparitions se poursuivent. En juin 2019, une copie, provenant d’une collection allemande et attribuée à Théodore Chassériau, a été cédée, pour 160 000 €, à un acheteur asiatique, par Christie’s Paris qui, le 28 novembre prochain, proposera une version du XIX e siècle, à ce jour inconnue. En janvier, une réplique anonyme du XVII e siècle s’était même envolée à New York pour l’extravagante somme de 1,7 million de dollars, sous le marteau de Sotheby’s, décrochant du coup le record de la copie la plus chère. Le mystère de la vraie Joconde Pour comprendre cet engouement persistant, il faut revenir…
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