À l’occasion de l’exposition consacrée aux modernistes brésiliens à la galerie Chastel-Maréchal, retour sur cette génération de créateurs qui ont su faire la synthèse entre les influences européennes et les ressources locales.
J’ai toujours gardé cette petite musique brésilienne en tête» : non, Aline Chastel ne fait aucune allusion à la bossanova, mais à ses souvenirs d’étudiante, quand elle découvrit pour la première fois l’architecture d’Oscar Niemeyer. Et puis la vie l’emmena sur les traces de Line Vautrin, de Jean Royère, de Jean-Charles Moreux ou d’André Arbus, jusqu’à ce que Mikael Najjar, un confrère du marché Paul Bert, ne l’embarque pour un voyage au Brésil, il y a trois ans. D’autres allers-retours suivront avec, à la clé, l’idée d’une exposition à la galerie.
Chaise longue en jacaranda et cannage , conçue par Joaquim Tenreiro, vers 1947. Galerie Chastel-Maréchal. © Agence Phar - J. Beylard et V. Luc
L’engouement du marché Il faut avouer qu’Aline Chastel avait aussi été frappée par le stand de la galerie James, présenté pour la première fois au PAD Paris en 2013 : «À ce moment-là, j’ai vraiment découvert quelque chose que je ne connaissais pas ! Le travail de défrichage qu’avaient fait Paul Viguier et Candice Fauchon était assez exceptionnel.» Si aujourd’hui, leur parcours a pris une autre direction, le design brésilien, lui, a continué à séduire, et ce de plus en plus, aussi bien sur les foires internationales qu’en salles de ventes. Ainsi, les lots chez Wright ou…
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