La villa Noailles consacre une exposition historique à cette pionnière du design textile de l’entre-deux-guerres. Retour sur des pièces uniques tombées dans l’oubli.
On la voit partout dans les photographies de l’époque : au Salon des artistes décorateurs en 1926, où Pierre Chareau utilise son motif La Mosaïque comme unique toile de fond pour son « coin de cheminée » ; chez Rob Mallet-Stevens en 1927, où ses tissus écossais rehaussent les solides fauteuils de l’imposant hall-entrée ; dans la salle à manger parisienne de l’éditeur Robert Draeger, en 1928, où Francis Jourdain tapisse un panneau mural de son motif angulaire et syncopé Les Clous ; dans le bel appartement parisien que réalise Djo-Bourgeois pour un certain M. Vermus, en 1930, où ses Rectangles en hauteur forment une paire de monumentales colonnes-rideaux ; ou encore au Salon d’automne de 1933, où elle déploie ses étoffes avec une austère prodigalité sur un stand qu’elle partage avec le décorateur…
com.dsi.gazette.Article : 28517
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