Quelques animaux émailleront ce programme généraliste, du lion cheminant dans le paysage d’une tapisserie d’Audenarde du XVII e siècle (autour de 4 000 €), au couple de perroquets en bronze peint au XX e siècle, chacun perché sur une branche (h. 130 et 140 cm, 4 000/5 000 €), en passant par un Pur-sang au box , immortalisé à l’aquarelle par V. J. Cotlison, vers 1890 (1 000/1 200 €). Les objets d’ameublement célèbreront l’Ancien Régime, de la paire de chenêts en bronze doré de style Louis XVI, garnis de pots à feu (1 200/1 5000 €), au cartel d’esprit Louis XIV signet Thuret, marqueté d’écaille et de laiton sous Napoléon III (2 500 € environ). Argenterie, arts de la table, objets asiatiques et mobilier ancien sont également au rendez-vous.
Les collectionneurs ne perdront pas le nord en déboursant quelque 7 000 € pour un nécessaire astronomique en laiton doré signé par l’Allemand Georg Karl en 1599, alors que d’autres jetteront leur dévolu sur un relief ptolémaïque montrant la déesse Nout face à un porteur d’offrandes (5 000/8 000 €). Le charme opèrera également avec trois Élégantes à la cueillette , peintes par Leopold Franz Kowalski (3 000/4 000 €). Bacchus et Ariane , enlacés dans le marbre blanc autour de 1800 par un sculpteur de l’entourage de Carlo Albacini, et s’inspirant d’une copie gréco-romaine des I er -II e siècles (8 000/10 000 €), se mesureront à la fougueuse étreinte d’un Couple enlacé , sculpté par Alfredo Pina (4 000/6 000 €). À la lumière de quatre appliques en bronze doré du premier quart du XIX e siècle, attribuées à Claude Galle, dont les lumières jailissent de cornes d’abondance portées par des putti ailés (3 000/6 000 €), la section ameublement mettra en exergue un cadre vénitien de la seconde moitié du XVI e siècle. Dit « à la Sansovino », il est sculpté en haut relief d’un décor de cuirs découpés, de chutes de fruits et de putti (5 000/8 000 €).
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Compendium Renaissance : l’univers dans un instrument
Ce compendium allemand de la Renaissance est un nécessaireLire la suite
La designer Charlotte Perriand sera présente lors de cette vente par l'intermédiaire de meubles emblématiques de sa création tournée vers le fonctionnalisme et l'épure, mais aussi une esthétique très personnelle inspirée du Japon et du lien entre les hommes et la nature. Il faudra ainsi prévoir 7 000/8 000 € pour une banquette de repos dite Cansado en lattes d'acajou, à caisson de rangement stratifié gris clair, reposant sur un piétement tubulaire de section carrée en métal laqué noir, éditée par Steph Simon, vers 1959-1967, et envisager 6 500/8 000 € pour une enfilade en placage d'acajou et portes coulissantes blanche et noire, éditée toujours par Steph Simon, vers 1956. Notons des meubles provenant du logement des cadres de la cité minière de Cansado en Mauritanie. Alentour, dans ce sommaire dédié au XX e siècle, une sculpture murale en relief en deux parties en fonte d'aluminium n° 253 par Robert Lienhard provenant de l'atelier de l'artiste suisse (4 000/4 500 €) et, parmi les nombreux sièges, une suite de six chaises modèle "666W", de Jens Risom, à structure en bouleau massif et bandes de cuir noir, éditées par Knoll, vers 1950 (2 000/2 500 €).
Articles après-vente
Le design en tête
Place aux grands créateurs du XX e siècle à Villefranche-sur-Saône, le samedi 6 février, sous le…Lire la suite
Cette vente met en lumière le travail d'Anne-Marie Milliot (1936-2019), et tout particulièrement celui avec le papier dans les années 1977-1985.
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Rouge tissu
Ses choix artistiques étaient résumés en page 34 de la Gazette n° 4 (voir l'article Dans les petits…Lire la suite
Articles avant-vente
Dans les petits papiers d’Anne-Marie Milliot
Cent œuvres permettent de découvrir ou redécouvrirLire la suite
Sans surprise, les premiers récompensés seront les amateurs de dessins (notamment de portraits de chevaux) et de tableaux anciens où l'on a noté une étude pour L'Entrée de l'ambassadeur de Pologne à Rome en 1633 (plume et encre brune, lavis brun) de Stefani della Bella (2 000/3 000 €) et le Portrait d'un chef de guerre, probablement Turenne par Juste d'Egmont (6 000/8 000 €). Sans transition, on poursuit avec des arts premiers et notamment un masque zuhu Gouro (Côte d'Ivoire) en bois polychrome, d'une grande présence (2 000/3 000 €) et un masque fang (Gabon), en bois tendre et kaolin, muni de son habillage de fibres dissimulant le porteur (même estimation). Des arts d'Asie, des faïences et porcelaines françaises, des majoliques italiennes, des armes, des objets de décoration et du bon mobilier sont annoncés entre 200 et 1 500 €.
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Le grand Turenne par Juste d’Egmont ?
L’artiste d’origine flamande Juste d’Egmont a exécutéLire la suite
Une fuite réussie attribué à François Perrier
Alors qu’elle lui était seulement attribuée, cetteLire la suite
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Portrait d’apparat
C’est probablement Turenne qui prête ses traits à ce Portrait d’un chef de guerre (119 x 89,5 cm)…Lire la suite
Si la vente s’adresse aux amateurs de divers horizons, de l’objet d’art à l’orfèvrerie, le marteau récompensera sans doute un tableau figurant une scène de jeux en plein air du XIX e siècle, attribué au Napolitain Fillippo Falciatore. Toujours dans la veine picturale, le public sera attentif au résultat du Reniement de saint Pierre , un panneau en trois planches du XVII e siècle dont on connaît une version fragmentaire réduite aux deux personnages centraux, donnée récemment au Flamand Adam de Coster. L’ouvrage est estimé 2 000/3 000 €. Une huile sur bois d’école provençale, estimée 400/500 €, rend compte de toute son originalité à travers un format circulaire. Du tout début du XVIII e siècle, le tableau s’intéresse au motif maritime à travers la représentation d’un port méditerranéen. Une peinture de la fin du XVII e siècle, révélant une scène villageoise au bord d’une rivière, est attendue à 1 500/1 800 €. Le mobilier présente aussi quelques pièces importantes. Estimée 2 000/3 000 €, la commode en noyer et bois indigènes marquetés, à la ceinture chantournée, travail grenoblois dans le goût de Jean-François Hache, comporte des ornementations de marbre brun rapporté. Un élégant secrétaire dans le goût Louis XVI, en acajou et éléments de bronze doré, affiche 300/400 €. Cependant, la finesse de son dessin et son état de conservation lui permettront peut-être de transcender l’estimation.
L'après-midi est réservé à la première partie de la collection d'orfèvrerie de Marcel Sztejnberg. Un beau panorama de l'orfèvrerie parisienne, mais aussi et surtout provinciale, des XVI e , XVII e et XVIII e siècles (voir Gazette n° 3, page 10).
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L'orfèvrerie régionale couronnée
La collection d’orfèvrerie de Marcel Sztejnberg recevaitLire la suite
Articles avant-vente
L’invention de la poudre
Les sucriers sont mentionnés pour la première fois dans les textes en 1661. Le modèle le plus habituel,…Lire la suite
Marcel Sztejnberg, une collection en forme d’encyclopédie de l’orfèvrerie française
Diversité des pièces et des juridictions, lisibilitéLire la suite
La vacation du matin, destinée aux bibliophiles, comprend un petit ensemble d'ouvrages sur le golf et d'autres d'Albert Dubout, mais aussi une édition originale des Voyages dans les Alpes […] de Saussure (Neuchâtel, 1779-1796), en quatre volumes in-4°, ornés de cartes et de planches (2 000/3 000 €). L'après-midi est ponctué d'une pierre noire et rehauts de blanc de François Boucher (5 000/8 000 €), une paire de vues du Grand Canal à Venise du début XIX e , par un suiveur de Michele Marieschi (12 000/15 000 €), un médaillon en marbre blanc de l'atelier de Pierre Puget figurant le profil de Louis XIV. L'image ressemblante du roi, sans concession quant au poids des années mais la tête haute et le regard fixé au loin, est annoncée autour de 15 000/20 000 €. Les amateurs de tapisseries surveilleront un panneau de la manufacture royale de Beauvais fin XVII e -début XVIII e , rehaussé de fils d'or figurant Aréthuse poursuivie par le fleuve Alphée (8 000/10 000 €). Quelques dizaines à quelques centaines d'euros devraient accueillir les boules presse-papier, 1 000 à 3 000 € les plaques en émaux polychromes de Léon Jouhaud qui leur succèdent. De Jean Dufy, une Nature morte à la bouteille (aquarelle) nécessitera 5 000/7 000 €, de Gino Sarfati (Arteluce éditeur), un exemplaire du lampadaire 1050/2 (modèle créé en 1951), en métal laqué, est attendu à 15 000/20 000 €.
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L'Amour par François Boucher
Cette pierre noire avec rehauts de blanc sur papierLire la suite
Louis XIV par l’atelier de Pierre Puget
Un médaillon en marbre montrant l'auguste profil deLire la suite
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Dufy cézanien
Dans la famille Dufy, cette fois, c’est le cadet, Jean, qui vient sur le devant de la scène. Cette Nature…Lire la suite
Les plaisirs et les jeux selon François Boucher
Vedette d’un sympathique chapitre consacré aux dessinsLire la suite
70 œuvres et objets composent la collection Finkelstein, commencée dans les années 1900 et poursuivie jusqu'à récemment par Gidéon Saar, quatrième de cette dynastie de diamantaires anversois. Quelques livres rares, mais surtout reliures et plaques de Torah, sont annoncés, quelques tableaux également, figurant des scènes de prières, des statuettes en porcelaine européenne et en bois polychromes représentant des marchands, mais aussi et surtout des objets de culte (mains de lecture, rouleaux d'Esther, boîtes à épices en argent, boîtiers de tefilin, gobelets de kiddouch, assiettes de seder, couteaux de circoncision, porte-bougies, châles de prière, lampes de hanouka, etc.). Les estimations oscillent de 3 000 à 30 000 €. Il pourrait en coûter toutefois 150 000/250 000 € d'une lampe de chabbat hollandaise en argent, datée 1789, au poinçon de Jan de Wal II, 80 000/120 000 € d'une lampe de hanouka en porcelaine émaillée dorée de Bohême, milieu XIX e , 60 000/80 000 € d'une autre, de mêmes provenance et époque, mais en or.
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Judaica : une collection en apesanteur
Riche de pièces rares, voire uniques, la réunion deLire la suite
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Lumière sur la collection Finkelstein
L’un des objets emblématiques des ventes de judaicaLire la suite
Le dimanche 31, plus de 300 lots déclineront lithographies, dessins et peintures à prix doux, d’une eau-forte de danseuse signée Léonor Fini et proposée autour de 100 €, au Paysage marocain peint par Émile-Anatole Pavil et attendu autour de 3 500 €. Michel Jouenne et Gaston Sebire seront également au rendez-vous, côté paysages. Lucien Lévy-Dhurmer animera le sien avec l’apparition d’une jeune femme dont le costume semble se dissoudre dans les eaux d’un étang (800/1 200 €). Louis Valtat signe, quant à lui, une Nature morte au pichet vert, peinte à l’huile sur parpier marouflé sur toile (2 000/3 000 €). Si les œuvres seront pour l’essentiel figuratives, Max Papart changera de style en jouant avec les références dans une huile sur panneau de 1976, intitulée Landscape of Mona Lisa (700/800 €).
La peinture ancienne tiendra la tête de cette affiche grâce à une étude préparatoire de Jean-Baptiste de Champaigne Auguste recevant une ambassade d'Indiens pour le projet de décoration du plafond du salon de Mercure du château de Versailles (Voir Gazette n°3 page 91). Pas moins de 40 000/50 000 € seront à envisager pour son acquisition, tandis que 8 000/10 000 € seront nécessaires pour décrocher une huile sur panneau de l'atelier de l'artiste anversois du début du XVII e , Frans II Francken dit le Jeune, La Parabole du repas du mauvais riche et du pauvre Lazare. Pour ceux qui préfèrent l'art du portrait à la manière anglaise, signalons un Portrait en pied d'un jeune garçon d'un artiste de l'entourage de John Constable qui pourrait partir à 6 500/8 000 €. Des autres spécialités, nous mettrons en avant un important bronze à patine brun-vert nuancé de François Méheut figurant Quatre marins , daté vers 1930 (10 000/12 000 €) ; du côté des accessoires de mode, ce sera un sac à main Hermès, modèle Birkin taille 35, en cuir togo couleur orange (5 000/7 000 €).
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Retour à Versailles pour l’empereur Auguste
L’étude préparatoire de Champaigne a bénéficié d’uneLire la suite
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Modello pour le salon de Mercure à Versailles
Cette étude préparatoire évoque la participation deLire la suite
Dans cette vente généraliste où ancien et moderne se côtoient, l'éclectisme est de mise, comme le montrent une rare pendule lanterne d'époque Louis XV, dotée de onze cloches et dix-sept marteaux, avec un cadran en laiton moulé à l'effigie du Dauphin (15 000/20 000 €), un dessin d'Edgar Degas représentant, au crayon, Édouard Manet – issu de la quatrième vente de l'atelier Degas, il a figuré en 1919 dans la galerie Georges Petit (12 000/15 000 €) –, ou encore un imposant groupe en bronze de Damien Colcombet représentant, en 2014, une famille d'éléphants sur 27 cm de haut (6 000/8 000 €). Signalons également un étonnant masque d'infamie en fer forgé, pièce allemande ou italienne du XVII e siècle, issue d'une collection viennoise (4 000/6 000 €).
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Au temps du Dauphin
Cette pendule lanterne d’époque Louis XV, haute de 55 cm, proposée le 31 janvier parmi la sélection…Lire la suite
La variété du mobilier, comptant quelques estampilles, sera de mise à 14 h. Plaqué d’ébène, de palissandre et d’écaille, éclairé de filets d’ivoire, un cabinet espagnol du XVII e siècle encadre une statuette en bronze doré de Minerve de ses tiroirs (8 000/10 000 €), tandis qu’une armoire scribanne en loupe de noyer évoquera l’Angleterre de l’époque Queen Anne (2 000/3 000 €). L’élégance Louis XV d’un bureau plat estampillé Hedouin sera remarquée autour de 17 500 €. Peinte en 1716 par De Sacy, une Nature morte aux instruments de musique attirera l’œil aux cimaises (2 000/3 000 €). La fin du XIX e siècle se démarquera avec une pendule cosmographique de Mouret, dont le mouvement apparent est surmonté d’un globe terrestre signé Ch. Henard (1 500/2 000 €). Une collection de verreries de Venise du XVI e siècle – coupes, aiguière, verseuse et verre – est également à signaler, entre 1 800 et 4 000 €.
Plus de 270 numéros alignent les raretés des marchands de senteurs, à l’image d’un coffret des Parfums de Bonnie pour « Tout Paris », créé en 1925-1930. Quelque 30 000 € sont à prévoir pour son coffret, dévoilant deux boîtes et deux grands flacons des Verreries Dépinoix, dont les disques rappellent les monnaies du pape qui les ornent, en or sur fond noir. Toujours art déco, un flacon tabatière de Baccarat pour « Damaya » est présenté dans un coffret habillé de papier, montrant une scène de libations dans un temple hindou, d'après un dessin d'Alex-Ceslas Rzewuski (3 800/4 200 €). Raffinement encore avec Lubin, dont un coffret de voyage, créé vers 1900, accueille trois carafons en cristal de Baccarat étiquetés « Heather Bells », « Violette des Bois » et « Ylang-ylang » (800/1 000 €). D’autres raretés évoquent la maison Bourgeois, des objets publicitaires des années 1920 à 1950, mais surtout un coffret « Bouquet Manon Lescaut » de 1907, contenant douze boîtes à poudre miniature à son effigie (650/700 €).
Dès 10 h, le samedi 30 remontera le temps, grâce à une montre Cartier de modèle tonneau fabriquée vers 1907. Un partenariat exclusif conclu cette année-là avec Jaeger-LeCoultre l’a dotée d’un mécanisme de cette grande maison horlogère (8 000/12 000 €). Les années 1960 seront représentées par une Tudor submariner « painted crown guard » ayant conservé son cadran noir d’origine (12 000/14 000 €), ou encore un élégant chronographe gris et or Omega seamaster à trois compteurs (1 000/1 500 €). Vers 1990, le raffinement de la sobriété s’affiche sur une Breguet référence 3910 en or jaune (5 000/6 000 €) et une Vacheron Constantin en or blanc (8 000/10 000 €), tandis qu’une Rolex GMT-Master, dite « Pepsi », se fera remarquer autour de 14 000 € avec sa lunette bidirectionnelle rouge et bleue.
La première partie du voyage précolombien fait escale au Mexique, dans l'État du Guerrero, aux époques des cultures Chontal et Mezcala. Une petite soixantaine de masques et statuettes en pierre sont emmenées par une figure frontale debout pré-Teotihuacán, estimée 40 000/50 000 € (voir Gazette n° 2, page 6), une autre, de la culture Chontal, debout également, les mains sur le ventre (50 000/60 000 €), une autre enfin, de la culture pré-Teotihuacán, en pierre schisteuse vert clair veiné de blanc, à tête amovible (40 000/50 000 €). Les amateurs d'albâtre surveilleront un masque anthropomorphe de cette même culture, d'époque classique (450-650 apr. J.-C.), ceux d'objets aztèques, un porte-étendard d'époque post-classique (1325-1520 apr. J.-C.) en basalte gris figurant un jeune homme (30 000/40 000 €). 25 000/30 000 € permettront de se voir adjuger soit une statue de femme assise dans une position d'accouchement en céramique brun-beige de la culture Nayarit (style Chinesco), soit une Vénus callipyge debout en céramique à engobe rouge et beige de la culture Chupicaro (pré-Classique récent).
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Une statuette de l'État de Guerrero, 300-100 av. J.-C.
Deux figures remontées du Mexique préclassique seLire la suite
Articles avant-vente
Masque Chontal
Comme la figure debout de la culture pré-TeotihuacánLire la suite
Une idole précolombienne et préclassique
Frontale, bras tendus et paumes ouvertes, cette statuetteLire la suite
La première heure revient à des intailles (200/400 €), la suite aux tableaux anciens. Une représentation de La Mort d'Adonis , accompagné de ses chiens de chasse sur sa toile d'origine par Ludovico Pozzoserrato, est attendue autour de 50 000/70 000 €. De chasse, ou plutôt de chasseur il est aussi question avec le portrait d'un homme, assis en compagnie de ses fidèles compagnons, œuvre de collaboration de Jean Daret et Nicasius Bernaerts, datée 1661 (60 000/80 000 €, voir Gazette n°1 pages 6 et 10). Il faudra batailler en revanche à hauteur de 500 000/70 000 € pour espérer repartir avec un panneau de Pieter II Bruegel, Le Repas des paysans au village (voir Gazette n° 38, page 8). Dans un tout autre style, on a relevé une Vue du bazar d'Alger de la fin XIX e par Addisson Thomas Millar (8 000/12 000 €), quelques œuvres orientalistes par Louis-Émile Pinel de Grandchamp (1831-1894). Un détour par l'Asie (dont un plateau carré en laque cinabre rouge sculpté de paysages animés d'époque Jiaginq, 6 000/8 000 €) et l'on revient vers les objets de décoration et le mobilier classique de l'époque Renaissance au XIX e . Une plaque cintrée en terre cuite émaillée à fond bleu de l'atelier de Benedetto Bugliani figurant une Vierge à l'Enfant (8 000/10 000 €) précède une paire de cassolettes début XIX e en porphyre rouge monté en bronze doré ciselé (même estimation), une commode en bois de placage de Carel (Louis XV, 4 000/6 000 €), une paire de vases en porcelaine de Sèvres, cadeau de Louis XVIII à sa nièce, la duchesse de Berry (30 000/50 000 €).
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Sèvres 1822 : promenade normande
Plus que sa provenance peut-être, c’est la qualitéLire la suite
La plus haute marche du podium ne devrait pas échapper à une toile de Giuseppe Vermiglio illustrant Le Mariage mystique de sainte Catherine entre sainte Agathe et saint Jean-Baptiste . Cette grande toile qui reprend l'organisation des conversations sacrées a figuré en couverture de la Gazette n° 35 (page 6). Elle est estimée 150 000/250 000 €. Plus abordables mais néanmoins attendus, à hauteur de 40 000/60 000 €, un Bouquet de fleurs, tulipes et œillets et une grande composition (194 x 145 cm) figurant Caïn et Abel . Le premier est l'œuvre de l'école anversoise vers 1620-1630, la seconde du Napolitain Luca Giordano. Côté Chine, on tentera sa chance sur des pièces en bleu et blanc à destination du Vietnam vers 1845, ainsi que sur un ensemble de six assiettes de la période Yongzheng, à décor polychrome de la famille rose aux armes de Hollande et au monogramme de la Compagnie des Indes orientales hollandaises (20 000/30 000 €). 40 000/60 000 € sont demandés d'un sarcophage en grès gris sculpté de paons et de sarments stylisés (Toscane ? XII e siècle), 15 000/20 000 € d'un grand Christ en noyer sculpté avec restes de polychromie (Auvergne, XII e -XIV e et XV e siècles). Le mobilier, classique, est emmené par une commode de Cressent, vers 1730, pour laquelle il faudra s'engager entre 60 000 et 80 000 €.
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Sculpteur et ébéniste
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Giuseppe Vermiglio, un mariage mystique et stylistique
Issue d’une grande collection privée, cette ConversationLire la suite
Une centaine à 1 500 € seront suffisants ou nécessaires pour s'offrir des manuscrits et autographes de littérature et beaux-arts, d'Edmond de Goncourt à Jean-Luc Godard, en passant par James Joyce, Karl Lagerfeld, Yves Montand, Victor Hugo, Jacques Offenbach, Roger Peyrefitte et Marcel Proust, Jean Seberg, André Suarès, Paul Verlaine et Charles Trenet. Comptez 6 000/10 000 € toutefois pour un texte de Claude Debussy dévoilant la genèse de Pelléas et Mélisande , 3 000/4 000 € d'une correspondance de Robert de Montesquiou à la femme de lettres et féministe Jeanne Loiseau. La seconde partie de séance est ponctuée de manuscrits mais aussi de photographies de Farah Pahlavi, Juan Perón, John Kennedy, Napoléon III, François Mitterrand, Jacques Mesrine, Albert Schweitzer, Léon Trotski… (est. 100 à 1 000 €).
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Genèse d’une œuvre musicale de Debussy
Un compositeur, Claude Debussy, une rencontre théâtrale,Lire la suite
Articles avant-vente
Debussy, la genèse de Pelléas et Mélisande.
En bonne place dans une dispersion de manuscrits etLire la suite